Vermeeret les maßtres de la peinture de genre. Vermeer, ou « le sphinx de Delft ». Cette expression, forgée au XIX e siÚcle, a figé la personnalité de Johannes Vermeer (1632-1675) dans une pose énigmatique et solitaire. Cet ouvrage original permet au contraire de découvrir que ce génie universel s'inscrivait dans un riche réseau d'influences, trÚs loin du splendide isolement
JOHANNES VERMEER VAN DER MEER DE DELFT PremiĂšre partie Pour peu qu'on ait approfondi l'Ă©tude de l'art ancien, qu'on ait fouillĂ© les vieilles archives, feuilletĂ© les livres de comptes des princes, des villes ou des États, parcouru les rĂŽles des corporations et les listes des acadĂ©mies, il est bien rare qu'on ait pu se dĂ©fendre d'un mouvement d'Ă©tonnement d'abord, puis d'inquiĂ©tude et de malaise, Ă  la rĂ©vĂ©lation d'une quantitĂ© Ă©norme d'artistes de tout Ă©tat, gens de mĂ©rite probable, de valeur certaine, honorĂ©s par leurs confrĂšres, estimĂ©s de leurs contemporains, souvent mĂȘme distinguĂ©s par les princes ou par les rois, et qui nous sont aujourd'hui Ă  peu prĂšs inconnus. — Hommes de talent dont les noms parvenus accidentellement jusqu'Ă  nous ne nous disent rien, car nous n'avons pas la moindre notion des qualitĂ©s ou des dĂ©fauts qui ont bien pu caractĂ©riser leurs Ɠuvres. Il se produit, en effet, dans toutes les Ă©coles un phĂ©nomĂšne singulier. L'histoire de l'art, au bout d'un temps relativement trĂšs court, se synthĂ©tise. Les rayons lumineux qu'elle projette ne s'arrĂȘtent plus que sur un nombre limitĂ© de tĂȘtes spĂ©cialement favorisĂ©es; les autres restent plongĂ©s dans une ombre qui va toujours s'Ă©paississant, et que chaque annĂ©e qui s'Ă©coule rend plus obscure. Fait plus regrettable encore, les Ɠuvres de ces infortunĂ©s subissent le mĂȘme sort que leur nom. Elles disparaissent peu Ă  peu de la circulation, et quand elles ne sont pas brutalement dĂ©truites, elles sont dĂ©naturĂ©es, elles changent d'Ă©tiquette et passent au compte d'autres artistes mieux cotĂ©s. La constatation de ce mĂ©fait ne date pas d'hier. Personne n'ignore, Ă©crivait en 1808 le chevalier de Burtin1, qu'en effaçant les noms un vil manĂšge a dĂ©jĂ  plongĂ© dans l'oubli le souvenir de maint excellent artiste ancien dont on ne retrouve plus, ou presque plus de traces, sinon dans les ouvrages des biographes, qui nous ont transmis les justes Ă©loges qu'ont mĂ©ritĂ©s de leurs contemporains parmi tant d'illustres concurrents beaucoup de peintres dont on ne connaĂźt plus les ouvrages aujourd'hui.» C'est ainsi que la spĂ©culation dĂ©pouille certains artistes de la part de gloire Ă  laquelle ils ont droit, en attribuant uniformĂ©ment leurs Ɠuvres Ă  un rival dont la signature fait prime, et Ă  cinquante ans de distance une gĂ©nĂ©ration touffue de peintres et de sculpteurs, qui comptait par centaines les hommes de talent, semble se rĂ©sumer en une douzaine de producteurs qui, seuls, demeurent connus et apprĂ©ciĂ©s du public. Le plus souvent, il est vrai, celui qui constate cette Ă©trange absorption essaye de se consoler de cette disparition singuliĂšre, en se persuadant que ceux qui n'ont pas survĂ©cu n'Ă©taient pas nĂ©s viables. En vain l'estime dont ils ont joui dans leur temps vient-elle protester contre un jugement si lestement formulĂ©. En vain objecte-t-on les prix relativement Ă©levĂ©s payĂ©s pour leurs Ɠuvres, le goĂ»t avĂ©rĂ© de leurs protecteurs, la haute considĂ©ration dont les entouraient leurs confrĂšres, on trouve toujours quelque bonne raison pour s'abuser sur leur compte, quelque motif ingĂ©nieux pour expliquer leur Ă©clipse, jusqu'au jour oĂč l'apparition subite d'un chef-d'Ɠuvre inattendu vient renverser le pĂ©nible Ă©chafaudage de ces suppositions malveillantes, et attester que le pauvre mĂ©connu Ă©tait sinon un artiste de gĂ©nie, du moins un ouvrier d'un merveilleux talent. C'est lĂ  le cas de Johannes Vermeer, dont nous allons essayer de retracer la Rien n’est Ă  la fois plus instructif et plus curieux que l'histoire de ce grand peintre mĂ©connu. De son vivant, il fut apprĂ©ciĂ© comme artiste et honorĂ© comme homme. Dirk van Bleyswijck, secrĂ©taire du magistrat de la ville de Delft, personnage considĂ©rable par consĂ©quent, voulant consacrer pour la postĂ©ritĂ© les gloires de sa ville natale, publia, en 1667, un Ă©norme volume de prĂšs de 1,000 pages, sous le nom de Description de la ville de Delft2, et, parmi les artistes qui faisaient honneur Ă  la citĂ©, il mentionne Johannes Vermeer, quoiqu'il fĂ»t encore un jeune homme, et, quoique discret et rĂ©servĂ© autant qu'un fonctionnaire public doit l'ĂȘtre, Bleyswijck se soit montrĂ© trĂšs avare de renseignements sur les Delvenaars, vivant encore au temps oĂč il Ă©crivait. De son cĂŽtĂ©, Arnold Bon, l'Ă©diteur de la Beschryvinge, libraire bien posĂ©, mais poĂšte Ă  ses heures, et du reste trĂšs mauvais poĂšte3 ayant estimĂ© qu'il Ă©tait de son devoir d'Ă©crire une piĂšce de vers pour dĂ©plorer la mort de Carel Fabritius, crut indispensable de citer notre peintre comme un de ceux qui pouvaient sinon faire oublier, du moins remplacer dans une certaine mesure le phĂ©nix», c'est ainsi qu'il appelait Fabritius, et qui, en attendant, marchaient le plus dignement sur ses traces. Partageant Ă  l'Ă©gard de leur jeune confrĂšre l'estime dont Bleyswijck et Arnold Bon donnaient des preuves publiques, les membres de la corporation des peintres de Delft, les maĂźtres de la gilde de Saint-Luc, firent Ă  plusieurs reprises, de Johannes Vermeer un de leurs doyens. Enfin quand des Ă©trangers de marque traversaient la ville de Delft, on les conduisait voir l'atelier de notre peintre. A Delphes sic, Ă©crit Balthazar de Monconys, je vis le peintre Vermer, qui n'avait point de ses ouvrages; mais nous en vismes chez un boulanger, qu'on avait payĂ© six cens livres, quoiqu'il n'y eut qu'une figure4...» N'avoir point de tableaux dans son atelier, vendre ses Ɠuvres un bon prix, ĂȘtre visitĂ© par les Ă©trangers, honorĂ© de la confiance des artistes ses confrĂšres, chantĂ© par les poĂštes, enregistrĂ© par les historiens, si ce n'est pas lĂ  de la notoriĂ©tĂ©, mieux que cela mĂȘme, de la cĂ©lĂ©britĂ©, je demanderai ce que cela peut bien ĂȘtre. Il semble donc qu'avec de pareils atouts dans son jeu on soit sĂ»r de passer Ă  la postĂ©ritĂ©. Eh bien, non. — A peine Vermeer est-il mort que sa trace se perd, son nom s'oublie, son Ɠuvre se disperse. Il ne faut pas vingt ans pour que cette renommĂ©e, en apparence si bien assise, s'Ă©vanouisse complĂštement. Houbraken5, le Vasari de l'Ă©cole hollandaise, si gĂ©nĂ©reux envers nombre d'artistes qui ne le mĂ©ritent guĂšre, conteur si prolixe d'histoires plus ou moins authentiques, biographe qui prend de toutes mains et accepte pour exacts tous les rĂ©cits qu'on lui fait, Houbraken ne parle mĂȘme pas de lui, ne cite mĂȘme pas son nom. Chez Campo Weyermann6, il n'en est pas plus question que s'il n'avait jamais peint, et Van Goll ignore mĂȘme qu'il existe de ses Ɠuvres7. En France, Ă  plus forte raison, mĂȘme oubli et mĂȘme silence. Ni Decamps8, ni de Piles9, ni l'auteur anonyme des Anecdotes des beaux-arts10, si remplies de commĂ©rages sur le compte des maĂźtres hollandais, ne semblent avoir eu la moindre connaissance de son nom et de ses ouvrages. En Allemagne, c'est tout de mĂȘme. Fiorillo11, dans les quatre volumes qu'il consacre Ă  la peinture hollandaise et flamande, ne mentionne pas une seule fois le nom de Vermeer, et Fusslin12 avant lui avait Ă©tĂ© tout aussi rĂ©servĂ©. Ce fut seulement en 1816 que les deux auteurs hollandais de l'Histoire de la peinture nationale13 essayĂšrent de protester contre cette ingratitude et tentĂšrent en faveur du maĂźtre de Delft un essai de rĂ©habilitation biographique. Mais Ă  ce moment la trace de notre peintre Ă©tait si bien perdue, qu'il n'Ă©tait mĂȘme plus en possession de son nom. Comme le constatent ses deux biographes de 1816, on le nommait dĂ©jĂ  communĂ©ment Van der Meer, et mieux Van der Mer de Delft Delft-schen Van der Meer pour le distinguer des deux Jean Van der Meer de Haarlem, le vieux et le jeune, et de Jean Van deer de Schoonhoven, qui habita Utrecht, et fut non seulement peintre, mais encore conseiller municipal de cette ville et receveur des convois et licences de la navigation14. Quant Ă  des dĂ©tails personnels sur Vermeer, Van Eynden et Van der Willigen n'en connaissent point d'autres que ceux donnĂ©s par Bleyswijck, et que nous connaissons dĂ©jĂ . S'ils ajoutent quelque particularitĂ© bibliographique, on peut ĂȘtre sĂ»r qu’elle est de leur invention, et dĂšs lors qu’elle est erronĂ©e. C’est ainsi qu’ils prennent prĂ©texte d’une vente qui eut lieu Ă  Amsterdam, le 16 mai 1696, et oĂč l’on rencontre vingt et un tableaux de Vermeer, pour prĂ©tendre qu’il mourut Ă  Amsterdam cette annĂ©e-lĂ , et que cette vente est celle de l’artiste lui-mĂȘme, sa vente aprĂšs dĂ©cĂšs. — Nous verrons tout Ă  l’heure quelle crĂ©ance mĂ©rite cette affirmation audacieuse. Quant Ă  ses Ɠuvres, ils mentionnent trois de ses tableaux et croient s'acquitter envers lui en le proclamant le Titien de l'Ă©cole moderne hollandaise15». Il faut, certes, remercier, malgrĂ© les inexactitudes de leur rĂ©cit et leur trop discret laconisme, les deux auteurs nĂ©erlandais d'avoir, aprĂšs une si longue attente, remis enfin notre grand peintre Ă  la place qui lui Ă©tait due; toutefois, ce serait peut-ĂȘtre un peu forcer la note que de leur en laisser tout le Si les biographes s'Ă©taient tĂ» avec une singuliĂšre persĂ©vĂ©rance pendant prĂšs d'un siĂšcle et demi, les oeuvres de Vermeer n'avaient point imitĂ© leur inqualifiable silence. Chaque fois que l'une d'elles s'Ă©tait manifestĂ©e, elle avait parlĂ©, et parlĂ© avec une forte Ă©loquence. Beaucoup de ses tableaux, il est vrai, avaient subi le sort que nous signalions tout Ă  l'heure on les avait dĂ©marquĂ©s, altĂ©rĂ©s, mutilĂ©s, rendus mĂ©connaissables et attribuĂ©s Ă  d'autres maĂźtres. Mais chaque fois qu'il en passait en vente un bien pur et bien authentique, non seulement les enchĂšres le saluaient, solides et nourries17, mais les experts avaient grand soin de proclamer bien haut le talent et la valeur de l'artiste. C'est ainsi que l'expert Le Brun, en 1809, le dĂ©clarait un trĂšs grand peintre dans la maniĂšre de Metzu», et que, sept annĂ©es plus tard, un autre expert, PĂ©rignon, dans le catalogne de la premiĂšre vente LapĂ©riĂšre, lui reconnaissait le talent de rendre, dans une maniĂšre large, le fini de la nature, la diffĂ©rence des objets, le soyeux des Ă©toffes par la justesse de ses teintes et de l'effet.» À demeure dans une galerie princiĂšre ou dans une collection privĂ©e, l'effet produit par lui n'Ă©tait guĂšre moins grand. Chacune de ses oeuvres resplendissait d'un tel Ă©clat, se manifestait avec tarit d'ampleur qu'Ă  sa vue les gens du mĂ©tier s'arrĂȘtaient Ă©tonnĂ©s, surpris, Ă©mus et se croyaient obligĂ©s de constater l'Ă©vidente supĂ©rioritĂ© de cet inconnu. C'est ainsi que Reynolds, qui devait se sentir de pressantes affinitĂ©s pour ce ne manque pas de mentionner sa Femme transvasant du lait18, parmi les tableaux qui l'ont le plus frappĂ© en Hollande19. C'est ainsi que, dans des temps plus modernes, des critiques fort compĂ©tents eux aussi, mais non moins touchĂ©s par la puissance de cet admirable artiste, lui ont payĂ© leur juste tribut d'Ă©loges. M. Maxime Du Camp en 1857 Revue de Paris, ThĂ©ophile Gautier, en 1858 Moniteur, M. Paul Mantz, en 1868 Gazette des Beaux-Arts, M. ClĂ©ment de Ris, en 1872 Moniteur, rendent Ă  Vermeer toute la justice qui lui est due. Quant Ă  M. Viardot, la prĂ©caution qu'il prend de nous inviter Ă  ne pas confondre Johannes Vermeer avec le vieux GĂ©rard van der Meir, qui fut, comme chacun sait, Ă©lĂšve des Van Eyck, si elle dĂ©cĂšle un bon naturel, ennemi de toute complication inutile, elle prouve aussi que l'oeuvre mutilĂ©e de notre grand artiste avait frappĂ© l'auteur des MusĂ©es de Hollande. Toutefois c'est Ă  ThorĂ©, ou plutĂŽt Ă  W. BĂŒrger, car c'est sous ce nom de guerre que notre regrettĂ© collaborateur entreprit sa campagne d'exhumation, c'est Ă  W. BĂŒrger que Johannes Vermeer est redevable de sa rĂ©habilitation, et c’est Ă  lui qu'il faut en faire honneur. C'est Ă  BĂŒrger, en effet, qui, avec une conviction, une ardeur, une passion qu'on ne saurait trop louer et trop admirer, s'est attachĂ© Ă  dĂ©couvrir une Ă  une et Ă  mettre en lumiĂšre les Ɠuvres de ce peintre inconnu, c'est Ă  lui, c'est Ă  ses constantes investigations que nous devons d'avoir retrouvĂ© une vingtaine d'Ɠuvres bien authentiques de ce maĂźtre si puissant et si fort, c'est Ă  son infatigable dĂ©vouement qu'il faut attribuer le lĂ©gitime et grandissant intĂ©rĂȘt qui s'attache aujourd'hui aux ouvrages de ce maĂźtre si rare et si parfait. Une seule chose a manquĂ© Ă  BĂŒrger, c'est de pouvoir, en fournissant quelques dates certaines, limiter la vie de son peintre de prĂ©dilection, de ce sphinx», comme il aimait Ă  l'appeler. C'est cette lacune que nous venons combler aujourd' Rien n'est plus intĂ©ressant, passionnant mĂȘme, que la chasse au document, surtout quand elle a lieu sur un terrain incertain, mal connu et qui se dĂ©robe Ă  chaque instant sous les pieds du chasseur. DĂšs sa rĂ©solution arrĂȘtĂ©e de percer les tĂ©nĂšbres qui entouraient son sphinx», BĂŒrger fut fort embarrassĂ© et se trouva aux prises avec une prodigieuse quantitĂ© de Jan Van der Meer, car aucun nom n'est plus commun en Hollande. Tout d'abord, rien que parmi les maĂźtres du XVIIe siĂšcle, il en rencontra quatre ayant maniĂ© le pinceau 1°Jan van der Meer, d'Utrecht, qui a peint de grands tableaux et des portraits; 2° Jan van der Meer, de Haarlem, surnommĂ© le Vieux, paysagiste, et 3° Jan van der Meer, de Haarlem, surnommĂ© le Jeune, Ă©galement paysagiste, mais dans le goĂ»t de Berchem, et enfin 4° Jan van der Meer, de Delft. Il lui fallut avant tout faire la part de chacun d'eux. Son embarras se serait encore accru s'il avait pu fouiller les archives de Delft et sonder les profondeurs de son Ă©tat civil, pour ne parler que des contemporains de notre peintre, des van der Meer qui habitaient de son temps sa ville natale. Il se serait heurtĂ©, en 1640, Ă  un Jan van der Meer, pharmacien, demeurant sur le Voldersgracht; en 1647, Ă  un Jan Jansz van der Meer, veuf consolĂ© qui logeait sur l'Out Beyerlant; en 1648, Ă  un Jan Cornelisz van der Meer, non moins veuf, mais Ă©galement consolĂ©, et de plus chapelier de son Ă©tat, ayant son domicile dans la Buitenketelpoort; en 1665, il aurait pris connaissance de l'hĂ©ritage de Jan Reyers van der Meer, et, en 1680, de celui de la femme du scleoolmeester Johannes van der Meer, etc., etc., complication assurĂ©ment inattendue, et qui n'aurait pas manquĂ© d'augmenter le dĂ©sarroi dans lequel il se trouvait plongĂ©. Mais BĂŒrger fut plus sage. Il ne s'aventura pas lui-mĂȘme dans les archives de Delft. II alla aux renseignements, s'adressa au gardien attitrĂ© du trĂ©sor et fut Ă©conduit avec une bonne grĂące si parfaite, qu'il demeura convaincu de l'impossibilitĂ© de rien arracher Ă  ce prĂ©cieux dĂ©pĂŽt ni au cerbĂšre qui le gardait. Les archives de Delft ont Ă©tĂ© dispersĂ©es, Ă©crit-il de la meilleure foi du monde, surtout dans la partie qui concerne le XVIIe siĂšcle, et, malgrĂ© les recherches que l'archiviste a bien voulu faire, on n'a rien trouvĂ© sur la naissance et la mort de Van der Meer.» La vĂ©ritĂ© est que l'Ă©tat civil de la ville de Delft est des plus complets, et qu'aucune recherche sĂ©rieuse et intelligente n'a Ă©tĂ© faite par l'archiviste dont parle BĂŒrger, sans quoi cet archiviste n'eĂ»t pas manquĂ© d'y apercevoir ce que moi-mĂȘme, pauvre Ă©tranger, je devais y dĂ©couvrir en 1877 et ce que plus rĂ©cemment y a retrouvĂ© M. O Obreen, c'est-Ă -dire la date de naissance, la date de mariage et la date de mort de notre peintre. La vĂ©ritĂ©, c'est que la partie des archives de Delft qui regarde la Burgerlijke Stand, c'est-Ă -dire l'Ă©tat civil, ne compte pas moins de cent soixante-quinze registres qui vont de l'annĂ©e 1575 Ă  l'annĂ©e 1808 sans presque prĂ©senter de lacune. La vĂ©ritĂ©, c'est que sachant la confession des individus, il n'est nullement impossible, lorsqu'on veut s'en donner la peine et qu'on peut y consacrer le temps nĂ©cessaire, de retrouver les renseignements dont on a besoin, et je suis certain que ce n'est pas l'archiviste actuel, mon excellent ami J. Soutendam, qui me dĂ©mentira. Il est Ă  supposer, toutefois, qu'on aura commencĂ© Ă  chercher Ă  l'annĂ©e indiquĂ©e par Bleyswijck et que, ne trouvant pas de Vermeer ni de Van der Meer Ă  cette annĂ©e-lĂ , on ne sera pas allĂ© plus loin. Mais le fait n'Ă©tait pas pour dĂ©courager un chercheur expert tous ceux qui ont pratiquĂ© les archives hollandaises savent bien que jusqu'Ă  la seconde moitiĂ© du XVIIe siĂšcle les noms de famille figurent trĂšs rarement et Ă  l'Ă©tat absolument exceptionnel sur certains registres de l'Ă©tat civil. Il fallait donc tĂącher de savoir quel avait Ă©tĂ© le prĂ©nom du pĂšre de notre peintre. Eh bien, ce prĂ©nom nous devait ĂȘtre livrĂ© par la mention matrimoniale de Jan Vermeer. Cette mention, en effet, nous apprend que son pĂšre s'appelait Reynier. DĂšs lors, plus d'erreur possible, et nos lecteurs se souviennent que, il y a six ans bientĂŽt, nous donnions dans la Chronique20 le texte mĂȘme de cet acte de naissance ci vainement cherchĂ© par le paresseux archiviste et dĂ©couvert par nous. Cet acte est conçu comme suit Dito 31 octobre 1632. I kint Joannis, vader ReynierJanssoon, mƓder Dingnum Balthazars Getuygen Pieter Brarnmer, Jan Heyndrickz, Maertge Jans. C'est-Ă -dire Dito du 31 octobre 1632. Un enfant, Joannis, le pĂšre est Reynier fils de Jean, la mĂšre Dingnum, fille de Balthazar, les tĂ©moins sont Pieter Brammer, Jan, fils d'Heyndrick, et Marthe, fille de Jan. Ce Joannis ou Jan Ă©tant, dans l'annĂ©e 1632, — annĂ©e indiquĂ©e par Bleyswijck — le seul fils de Reynier mentionnĂ© par l'Ă©tat civil de Delft, il Ă©tait donc clairement Ă©tabli que c'Ă©tait bien lĂ  la dĂ©claration de naissance de notre peintre; toutefois un doute pouvait encore subsister. Aujourd'hui il n'existe plus une mention mortuaire produite rĂ©cemment par M. O. Obreen est venue confirmer notre dĂ©couverte. Cette mention est relative Ă  la mĂšre de notre peintre; en voici la teneur Begraven in de nieutve kerk 13 february 1670, Dyna Baltens, weduwe van Reynier Vermeer in de Vlamingstraet. Je traduis Enseveli dans la nouvelle Ă©glise le 13 fĂ©vrier 1570, Dyna Baltens, veuve de Reynier Vermeer, demeurant dans la Vlamingstraet. Dyna Ă©tant l'abrĂ©viation de Dingnum et Baltens celle de Balthasars, il n'y a plus de place pour le moindre doute. La seconde mention d'Ă©tat civil relative Ă  Johannes Vermeer rencontrĂ©e par nous sur les registres de l'Ă©tat civil de Delft est celle de son mariage. Nous la relevons sur les registres de l'hĂŽtel de ville, Ă  la date du 5 avril 1653 Johannes Reyniers Z. Vermeer opt Martvelt, Catharina Bolenes J. D. mede aldaer C'est-Ă -dire Johannes, fils de Reynier Vermeer, jeune homme demeurant sur le marchĂ© avec Catharina Bolenes, jeune fille, au mĂȘme endroit. Et, en marge, on lit attestatie g. g. op Schepl, den 20 april 1653. Stadthuys. Attestation donnĂ©e par le corps des Ă©chevins le 20 avril 1653. HĂŽtel de ville. VoilĂ  notre Vermeer mariĂ©, il a vingt et un ans. Le premier recueil de documents oĂč il nous va apparaĂźtre maintenant ne figure plus Ă  l'Ă©tat civil de Delft, mais Ă  la bibliothĂšque royale de La Haye Ce recueil se nomme le MeestersbƓrk — ou le livre de maĂźtrise — de la gilde de Saint-Luc. Il nous apprendra que c'est l'annĂ©e mĂȘme de son mariage que notre peintre se fit recevoir maĂźtre. Schilder, den 29 December 1653. Johannis Vermeer heft hem dƓn aenteijkenen als meester schilder, sijnde burger en heeft op sijn meester geldt betaelt 1 gul 10 stuyv rest 4 gul 10 st. — Den 24 July 1656 in alles betaelt. Traduisons Peintre Le 29 dĂ©cembre 1653. Johannis Vermeer s'est fait inscrire comme maĂźtre peintre Ă©tant bourgeois, et il a pour son droit de maĂźtrise payĂ© 1 fl. 10 sols, reste 4 fl. 10 Le 24 juillet 1656 il a tout payĂ©. Ce mĂȘme livre de maĂźtrise nous reparle de lui en 1663. Cette fois, ce n'est plus comme simple maĂźtre qu'il figure sur les registres de la corporation, mais comme syndic, comme doyen, comme Hooftman, comme chef-homme. Il exerce pendant deux ans ces importantes fonctions 1662-1663, puis il rentre dans le rang pour en ressortir en 1670 et figurer encore, en 1671, parmi les doyens. AprĂšs cela, plus rien. — Ce silence peut sembler extraordinaire si l'on s'en tient Ă  la date mortuaire donnĂ©e par les auteurs de la Vaderlandsche Schilderkunst, c'est-Ă -dire 1696. Mais une vente de tableaux, quelque nombreuse et fournie qu'elle puisse ĂȘtre en Ɠuvres d'un maĂźtre, n'est pas un acte de dĂ©cĂšs, et c'est ce qui nous avait fait estimer et mĂȘme affirmer que Vermeer devait ĂȘtre mort aux environs de 167321. Nous ne nous Ă©tions trompĂ©s que de deux ans. Notre Johanues Vermeer passa de vie Ă  trĂ©pas le 13 dĂ©cembre 1675; il n'Ă©tait, par consĂ©quent, ĂągĂ© que de quarante-deux ans. Voici la copie de la mention mortuaire inscrite Ă  cette date sur les registres mortuaires Jan Vernneer Kunstschilder aen de onde Langedyck in de Kerk. Jean Vermeer, artiste peintre, — demeurant sur la vieille Langedyk, enterrĂ© dans l'Ă©glise la vieille Ă©glise. Et une note marginale indique qu'il laissait huit enfants mineurs. Ainsi se clĂŽt cette carriĂšre si brillante, si nous en jugeons par les rares productions qui ont survĂ©cu du beau talent de Vermeer, par l'estime de ses confrĂšres, par ses contemporains. NĂ© en 1632, mariĂ© en avril 1653, inscrit comme maĂźtre le 23 dĂ©cembre de la mĂȘme annĂ©e, chef-homme de sa corporation en 1662-1663, c'est-Ă -dire Ă  trente ans, de nouveau doyen en 1670 et 1671, mort en 1675. VoilĂ  la restitution complĂšte, intĂ©grale de cette vie que BĂ»rger dĂ©clarait si obscure. Les archives qu'il croyait condamnĂ©es Ă  un mutisme Ă©ternel ont parlĂ©. Le sphinx», comme il aimait Ă  appeler Vermeer, a livrĂ© son secret. Il nous reste Ă  voir maintenant comment ces dates, heureusement retrouvĂ©es, viennent dĂ©truire l'Ă©chafaudage de suppositions qu'on avait Ă©levĂ© autour de cette sympathique figure, et expliquer ses Ɠuvres mieux que ne peuvent le faire les plus ingĂ©nieuses suppositions. Notes 1. TraitĂ© thĂ©orique et pratique des connaissances qui sont nĂ©cessaires Ă  sont amateur de tableaux, etc. Bruxelles, 1808, t. Ier p. 303 2. Beschryvinge der Stadt Delft betreffende des selfs situatie oorsprong en ouderdom, etc. Delft, 1667. 3. Campo Weyermann, faisant allusion Ă  ses vers, traite Arnold Bon de poĂšte de deux sous Een zeker poƓt van deux aas», et ajoute qu'il aurait dĂ» se nommer, non pas bon, mais trĂšs mĂ©chant. 4. Journal des voyages de M. de Monconys. Lyon, 1665-1666, p. 149. 5. De groote schonburgh der nederlantsche konstschilders. Amsterdam, 1719. 6. De Levensbeschryvingen der nederlandsche Kuntschilders. La Haye, 1729. 7. De Nieuwe Schonburg der nederlantsche Kuntschilders. La Haye, 1754. 8. La Vie des peintres flamands et hollandais. Paris, 1753. 9. OEuvres diverses de M. de Piles, de l'AcadĂ©mie royale de peinture et de sculpture. Tome Ier, contenant l'abrĂ©gĂ© de la vie des peintres avec des rĂ©flexions sur leurs ouvrages. Paris, 1767. 10. Anecdotes des Beaux-Arts. Paris, 1776. 11. Geschichte der zeichnenden Kunste in Deutschland und den vereinigten Niederlander. Hannover, 1818. 12. Hans Rudolph Fusslins kritisches verzeichniss. Zurich, 1816. 13. Geschiedenis der vaderlandsche Schilderkunst. Haarlem, 1816. 14. Geschiedenis, etc., t. ler, p. 164. 15 Johannes Vermeer den Titiaan der moderne schilders van de Hollandsche Scholl nƓmen mag» 16. D'autant mieux que RƓland van Eynden, l'un des deux biographes en question, dans le MĂ©moire qui, en 1786, obtint le prix du concours Teyler relatif Ă  la peinture hollandaise, ne mentionne pas encore Vermeer. 17. TĂ©moin la LaitiĂšre, dont nous donnons la gravure, payĂ©e Ă  la vente de Bruyn 1798 4,550 florins, et Ă  la vente Muilman 1813 2,125 florins, prĂšs de 5,000 francs. 18. Aujourd'hui Ă  Amsterdam, dans la galerie Six 19. Voir les Ɠuvres complĂštes du chevalier JosuĂ© Reynolds. Paris, 1806. — Voyage en Flandre, en Hollande, Ă  DĂŒsseldorf, t. II, p. 338. 20. AnnĂ©e 1877, n° 43. 21. Voir Histoire de la peinture hollandaise, Paris, A. Quantin, Ă©diteur, p. 488.
Sesnouvelles toiles sont chargĂ©es d’une violence et d’une sexualitĂ© bestiales. On retrouve enfin le Picasso qu’on aime. Allelujah! 3. Le temps des guerres et de la souffrance. 1936 – 1945. Guernica. 1936: la guerre civile fait rage en Espagne. Picasso ne s’arme pas de fusils pour lutter contre l’oppresseur, mais de pinceaux et de seaux de peinture. Son

Dans la région de Liyue, il existe un lieu magnifique avec de nombreux bassins aux eaux turquoise. Ce lieu c’est le lac Luhua et il renferme un gros trésor. Un personnage Géo est nécessaire pour récupérer le butin final. Par oÃÂč commencer ? Parlez tout d’abord à Vermeer, un peindre itinérant. En cherchant le meilleur point de vue, il a perdu une partie de son matériel. Retrouvez les pinceaux et la peinture de Vermeer ! A l’aide des 2 peintures en couleur fournies par Vermeer, vous devez retrouver les lieux d’oÃÂč il a peint et ainsi retrouver sur place son matériel.  Retournez ensuite rendre ce que vous avez trouvé à Vermeer. Trouvez une autre pierre particuliÚre ! Vermeer vous a donné une pierre en récompense qui semble ÃÂȘtre un Å“il pour l’une des statues. Cherchez dans les bassin d’eau devant les statues le 2e Å“il. Percez le secret du lac Luhua Grimpez sur les épaules de chaque statue afin d’insérer la pierre dans leur tÃÂȘte. Le trésor est proche ! L’activation des 2 pierres libÚre un totem Géo entre les deux statues. Activez le pour déclencher un défi durant lequel vous devrez vaincre 3 mages un Pyro, un Cryo et un Hydro en 90 secondes. Une fois terminé, la grille se lÚve et vous pouvez récupérer les trésors. Attention aux araignées qui vous attaquent Bonus Si vous avez vaincu Stormterror, retournez voir Vermeer qui est sur l’un des points de vue voir image ci-dessous pour obtenir un succÚs !

1Aaron S charf, Art and Photography, London, Penguin Press, 1968, p. 318-319 ; V an D eren Coke, The Pa ; 2 Il convient de signaler que Richard Hamilton n’est mĂȘme pas mentionnĂ© dans le catalogue Une autre o ; 1 Depuis plus de vingt ans, la critique s’est montrĂ©e soucieuse d’historiciser les rapports entre peinture et photographie. La filiation avec le pop art est alors
AccueilArtsLe chef-d’Ɠuvre de Vermeer a Ă©tĂ© passĂ© Ă  la loupe durant 48 heures, Ă  la joie des conservateurs et du grand public.“Elle a tout de mĂȘme 356 ans cette Jeune Fille“, rappelle Émilien Leonhardt au sujet du cĂ©lĂšbre modĂšle peint par Vermeer en 1665. “Et c’est assez incroyable de se dire qu’elle a rĂ©sistĂ© Ă  tout ce temps, des guerres, des feux, des tremblements de terre et on aimerait qu’elle soit encore visible dans de bonnes conditions dans 300 ans”, justement dans ce but que lui et Vincent Sabatier ont Ă©tĂ© appelĂ©s, en 2018, Ă  participer au projet “Girl in the Spotlight”, sur demande du musĂ©e nĂ©erlandais Mauritshuis. Deux ans plus tard, les rĂ©sultats de leur analyse microscopique sont tombĂ©s. C’était la premiĂšre fois depuis 1994 que le tableau Ă©tait analysĂ©, et ce par une petite dizaine d’équipes diffĂ©rentes et leurs technologies Ă  rayons X, infrarouge ou UV par exemple.Émilien Leonhardt et Vincent Sabatier de la firme Hirox, dĂ©diĂ©e Ă  la microscopie numĂ©rique ont ainsi examinĂ© La Jeune Fille Ă  la perle en public, afin d’aider les conservateurrices du musĂ©e Ă  “examiner la surface du tableau, les techniques et matĂ©riaux utilisĂ©s et leur provenance”. Pendant 48 heures, ils ont passĂ© l’Ɠuvre Ă  la loupe Ă  l’aide d’un microscope de trĂšs haute prĂ©cision, une camĂ©ra montĂ©e sur un systĂšme de lentille haute rĂ©solution et une optique au grossissement Mauritshuis leur avait demandĂ© quelques inspections microscopiques de l’Ɠuvre. Émilien Leondhardt en a profitĂ© pour aller plus loin en scannant l’intĂ©gralitĂ©, proposant ainsi le plus grand panorama du monde d’un tableau avec un tel niveau de dĂ©tails. Le panorama en question est constituĂ© de dix milliards de pixels de quatre microns chacun sachant qu’un micron est Ă©gal Ă  un milliĂšme de millimĂštre et 9 100 photos comprenant chacune cinquante images. En une nuit, le logiciel a donc capturĂ© prĂšs d’un demi-million de photos du prĂ©cision inĂ©ditePour percer Ă  jour les secrets du tableau, l’équipe a installĂ© un double systĂšme d’éclairage une lumiĂšre latĂ©rale et une lumiĂšre annulaire pour Ă©viter le reflet du vernis. Ensuite, et “pour faire simple”, prĂ©cise Émilien Leonhardt, le logiciel a scannĂ© “en serpentin” le tableau sur plusieurs axes, de gauche Ă  droite, de haut en bas et en profondeur. Cet examen en trois dimensions a permis de rĂ©vĂ©ler les secrets de la crĂ©ation du tableau “L’inspection au microscope 3D Hirox nous a montrĂ© des dĂ©tails de la fille que nous n’avions jamais observĂ©s auparavant. À un grossissement de 35 fois, nous pouvons voir les poils individuels de ses cils et Ă  140 fois, les particules de pigment qui donnent Ă  la peinture sa couleur. En regardant les coups de pinceau de Vermeer en 3D, nous apprenons entre autres comment Vermeer appliquait ses touches de peinture. Nous pouvons voir et mesurer la hauteur des petits points et des doubles points qui rendent la texture de ses vĂȘtements si rĂ©elle”, rapporte Abbie Vandivere, conservatrice au rĂ©vĂ©lations ouvertes au grand publicCette analyse microscopique menĂ©e en 2018 est inĂ©dite pour plusieurs raisons d’une part pour la taille et la qualitĂ© du panorama créé, mais aussi et surtout pour l’accessibilitĂ© de ce dernier. Émilien Leonhardt a mis en ligne ce panorama lourd de dix milliards de pixels grĂące Ă  un systĂšme semblable Ă  Google Maps, permettant de zoomer trĂšs prĂ©cisĂ©ment sur des zones du tableau depuis son ordinateur ou mĂȘme son tĂ©lĂ©phone. Ainsi, le projet vise le public trĂšs averti des spĂ©cialistes autant que le grand Ă©tude s’inscrit dans un projet de longue durĂ©e comparer les rĂ©sultats de 2018 Ă  ceux de 2050 pourrait permettre de comprendre les effets des restaurations du tableau ainsi que le vieillissement de l’Ɠuvre comme “la propagation des craques, si les pigments changent de couleur ou les rĂ©actions chimiques”, Ă©numĂšre Émilien du projet, souligne-t-il, Ă©tait de “montrer l’inspection en temps rĂ©el au public, de partager quelque chose qui est habituellement cachĂ© et de mettre en lumiĂšre l’intĂ©rĂȘt et l’importance du travail des restaurateurs qui gardent en vie des Ɠuvres se dĂ©gradant avec le temps”.Le site prĂ©sentant les rĂ©sultats de cette analyse met Ă  disposition le tableau entier ainsi que dix zones davantage zoomĂ©es Ă  140 fois contre 35 fois pour l’Ɠuvre entiĂšre, oĂč un pixel Ă©quivaut cette fois-ci Ă  un micron. De quoi se balader au plus proche de La Jeune Fille Ă  la perle, en deux dimensions ainsi qu’en trois, afin de presque s’imaginer toucher sa texture, avec les yeux, et d’entrer un peu dans la tĂȘte du peintre, mĂȘme Ă  distance et trois siĂšcles et demi plus pouvez retrouver les vues microscopiques et 3D de La Jeune Fille Ă  la perle voir aussi sur Konbini
TheRijksmuseum collectionne les peintures du siĂšcle d’Or nĂ©erlandais. Vous pouvez y admirer les arts de Rembrandt, Vermeer, Hals, Steen et de Hooch. La bibliothĂšque du musĂ©e est la bibliothĂšque publique la plus complĂšte sur l’histoire artistique des Pays-Bas. Le musĂ©e d’art de Stedelijk C’est le musĂ©e d’art moderne et contemporain du centre-ville ï»żDans Genshin Impact, il existe de nombreuses quĂȘtes. Retrouvez dans ce guide comment complĂ©ter la quĂȘte du paysage Luhua. Genshin Impact est disponible gratuitement depuis le lundi 28 septembre sur PC, mobiles iOS et Android et PS4. À lire aussi Comment tĂ©lĂ©charger et installer Genshin Impact sur PC, PS4, iOS et Android ? Comme pour bien d'autres jeux de type Action-RPG, il sera possible de complĂ©ter de nombreuses quĂȘtes mais dans ce guide nous nous intĂ©ressons Ă  la quĂȘte du paysage de Luhua. Retrouvez tout ce qu'il faut savoir sur cette quĂȘte ci-dessous. À lire aussi Primo Gemmes sur Genshin Impact, comment en obtenir facilement ? Comment complĂ©ter la quĂȘte du paysage de Luhua dans Genshin Impact ?La premiĂšre chose que vous devez pour lancer cette quĂȘte est de vous rendre au lac Luhua, Ă  l'emplacement du point d'exclamation afin de parler Ă  fois cela fait, il vous demande de retrouver ses fournitures autour du lac. Voici ci-dessous entourer en rouge l'emplacement oĂč vous pouvez trouver les les fournitures Ă  l'ouest, ils se trouvent sur une petite colline donnant une vue imprenable vers les fournitures Ă  l'est, vous avez Ă©galement une vue imprenable vers Vermeer. Il vous faut vous rendre jusqu'au bout de la colline puis vous retourner pour les voir en que vous avez rĂ©cupĂ©rĂ© les fournitures, vous devez de nouveau parler Ă  Vermeer qui vous demande alors d'examiner un rocher. Pour cela retournez-vous et regardez dans les diffĂ©rents bassins. Celui qui est le plus bas a une lueur qui scintille de la mĂȘme façon que pour les fournitures. Interagissez avec, puis parlez Ă  que vous avez rĂ©cupĂ©rĂ© les deux rochers Ă©tranges, vous devez Ă  prĂ©sent grimper les deux statues Ă  cĂŽtĂ© de Vermeer et interagir avec celles-ci pour y insĂ©rer les rochers peine, vous avez fini d'insĂ©rer les rochers dans les statues que le combat s'engage. Cet affrontement est chronomĂ©trĂ©, n'oubliez donc pas de prendre vos meilleurs combats pour en finir avant le temps ennemis Ă©liminĂ©s, il nous vous reste plus qu'Ă  vous rendre dans le souterrain et Ă©liminer les deux araignĂ©es pour obtenir trois coffres qui contiennent des vous venez Ă  ĂȘtre perdu pour l'une de ces Ă©tapes, nous vous conseillons de suivre la vidĂ©o YouTube explicative en anglais de 100% nous vous rappelons que Genshin Impact est disponible gratuitement sur PC, mobiles iOS et Android et PS4 depuis le 28 septembre 2020 et sur Switch dans les mois Ă  venir mais pour le moment, aucune date n'a Ă©tĂ© communiquĂ©e. Cevendredi 12 novembre, le Google Doodle rend hommage Ă  Johannes Vermeer, nĂ© en 1632 Ă  Delft, aux Pays-Bas, et mort Ă  l’ñge de 43 ans, en 1675 dans la mĂȘme ville. Le peintre baroque, dont la vie reste mystĂ©rieuse, laisse 37 tableaux authentifiĂ©s derriĂšre lui, dont les cĂ©lĂšbres La LaitiĂšre (1658-1660), largement utilisĂ© en Depuis leur invention au Moyen-Age, les miroirs convexes, dit encore de sorciĂšre parce qu’ils rapetissent et dĂ©forment ou de banquier » parce qu’ils permettent de surveiller l’ensemble d’une piĂšce ont fascinĂ© les peintres. DĂ©fi pour le dessin les courbures autant que pour le rendu des matiĂšres reflets, ils constituent un exercice de virtuositĂ© que beaucoup ont couplĂ© avec une autre forme de dĂ©monstration d’habiletĂ© lautoportrait. Les origines Les Ă©poux Arnolfini, Van Eyck, 1434, National Gallery Le premier et plus cĂ©lĂšbre exemple est ambigu. A cause de l’inscription Ă©nigmatique Jan Van Eyck fut ici » qui semble rĂ©digĂ©e pour porter tĂ©moignage de la prĂ©sence du peintre au mariage des Ă©poux Arnolfini, certains reconnaissent Van Eyck lui-mĂȘme dans le personnage en bleu dont la silhouette s’encadre dans la porte, en compagnie d’une autre silhouette en rouge. Mais la silhouette n’est pas en train de peindre elle n’a peut ĂȘtre pour fonction que d’illustrer le pouvoir retrĂ©cissant de cet objet luxeux, spĂ©culaire et spectaculaire. Autoportrait dans un miroir convexe Le Parmesan, 1524, Kunsthistorisches Museum, Vienna Le premier autoportrait indiscutable est un morceau de bravoure exĂ©cutĂ© par le jeune Parmesan, sur un panneau de bois convexe rĂ©alisĂ© spĂ©cialement. Le mieux est de citer le commentaire de Vasari En outre, pour sonder les subtilitĂ©s de l’art, il se mit un jour Ă  faire son propre autoportrait en se regardant dans un miroir de barbier convexe ; voyant les bizarreries que crĂ©e la rotonditĂ© du miroir dans le mouvement tournant qu’il donne aux poutres, voyant les portes et tous les Ă©difices fuir Ă©trangement, il dĂ©cida, par jeu, d’en imiter tous les dĂ©tails
et, comme tout ce qui s’approche du miroir s’agrandit tandis que ce qui s’en Ă©loigne diminue, il fit la main qui dessinait un peu grande, comme le montrait le miroir. Elle Ă©tait si belle qu’elle paraissait trĂšs vraie. Et comme Francesco Ă©tait trĂšs beau, qu’il avait le visage et l’air pleins de grĂące, qu’il ressemblait plus Ă  un ange qu’à un homme, son portrait sur cette boule semblait une chose divine
 » Vasari Sans doute fallait-il avoir pleinement maĂźtrisĂ© la perspective centrale pour s’intĂ©resser, Ă  titre de diversion, Ă  ce nouvel effet spĂ©cial la perspective curviligne. Mais cette innovation restera sans lendemain, jusqu’à ce que les peintres flamands s’en emparent au XVIIĂšeme siĂšcle pour une production de masse, dans les tableaux de VanitĂ©s voir Le peintre dans sa bulle VanitĂ© Le thĂšme du peintre dans le bulle ressurgira ensuite sporadiquement, chez des peintres fascinĂ©s par l’exactitude flamande. La VanitĂ© disparue, reste la VirtuositĂ©. Le chat Angora Jean-HonorĂ© Fragonard et Marguerite GĂ©rard, vers 1786, Munich, Collection Bernheimer PourchassĂ© par le chien, le chat vient de trouver refuge sur la table et appelle Ă  l’aide sa maĂźtresse. Dans cette toile Ă  quatre mains, c’est Fragonard qui peignit la vieille femme Ă  la Rembrandt, la boule mĂ©tallisĂ©e inspirĂ©e des natures mortes flamandes et le chat, sa belle-soeur Marguerite GĂ©rard peignant le reste. On voit dans la boule l’atelier familial avec Marguerite et sa soeur Marie-Anne Ă  leurs chevalets, tandis que Jean-HonorĂ© supervise. L’ElĂšve intĂ©ressante Marguerite GĂ©rard et Fragonard, vers 1786, Louvre. MĂȘmes ingrĂ©dients dans ce second opus encore plus virtuose la jeune femme, sans doute Mlle ChĂ©reau, issue d’une famille de graveurs et d’éditeurs d’estampes, examine une gravure rĂ©cente d’aprĂšs Fragonard, La fontaine d’Amour. Le groupe sculptĂ© des Deux amours se disputant un cƓur, plaisamment coiffĂ© d’un chapeau Ă  plumes, fait contrepoids aux deux favoris Ă  fourrure qui se disputent le tabouret. Entre les deux, le bras levĂ© de l’amatrice organise tout le tableau il se reflĂšte sur la vitre de l’estampe, et trouve une sorte d’écho matĂ©riel, juste derriĂšre, dans le bras levĂ© d’un des magots. Dans le reflet de la sphĂšre, on dĂ©couvre cette fois quatre figures Marguerite GĂ©rard assise Ă  son chevalet et derriĂšre elle son maĂźtre et mentor, Fragonard. Les deux autres personnages ont Ă©tĂ© identifiĂ©s comme Marie Anne Fragonard et soit Henri GĂ©rard, soit le graveur GĂ©raud Vidal [1]. La Naine Mercedes Ignacio Zuloaga, 1899, Musee d’Orsay, Paris Au delĂ  de la rĂ©fĂ©rence Ă  Velasquez, Zuloaga invente ici une forme exponentielle de VanitĂ© le peintre n’est plus qu’un homoncule dans un cosmos tenu par une naine, vue elle-mĂȘme par l’oeil surplombant d’un gĂ©ant. Laboratoire, Roberto Fernandez Valbuena, 1910 Dans le miroir qui fait Ă©cho Ă  l’alambic anthropomorphe, l’artiste en bleu s’ajoute aux distillats jaune et rose. Dans la peinture anglaise, les miroirs sphĂ©riques ont Ă©tĂ© mis Ă  la mode par Orpen, dont ils sont devenu une sorte de signature voir Orpen scopophile. Mais quelques autres peintres britanniques se sont essayĂ©s au mĂȘme exercice. Laura and Paul Jewill Hill, Harold Harvey, 1916, Penlee House Gallery and Gallery, Penzances Avec un certain humour, le peintre dans le miroir Ă©quilibre le poisson rouge dans sa boule. Le petit Paul brandit un drapeau italien pour fĂȘter l’entrĂ©e en guerre de l’Italie, en 1915. Le modĂšle rĂ©ticent the inwilling model, Harold Harvey, 1932, collection particuliĂšre Laura sera peinte Ă  nouveau 16 ans plus tard, dans ce tableau oĂč Harvey est sorti de sa bulle pour se carrer derriĂšre la thĂ©iĂšre, ustensile comme les autres. Le dessin de danseuse aux jambes Ă©cartĂ©es contraste avec la pose retenue de la modĂšle. Entre le peintre et son modĂšle, de qui montre-t-elle les pensĂ©es secrĂštes ? George Lambert, Le miroir convexe, vers 1916, collection particuliĂšre La scĂšne se passe dans le salon aux poutres apparentes de Belwethers, un cottage dans le village de Cranleigh. C’était la maison de campagne de Mme Halford, la patronne et amie de Lambert, morte l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Son gendre Sir Edmund Davis se tient Ă  la fenĂȘtre Ă  l’arriĂšre-plan ; sa femme Mary, en deuil, est assise Ă  la table ; une femme de chambre sert le thĂ© ; la femme du peintre, Amy Lambert, est debout, vĂȘtue de bleu ; la belle-soeur de Sir Edmund, Amy Halford, est assise les mains sur ses genoux. Enfin, au premier plan, George Lambert observe la scĂšne. Ce morceau de bravoure a Ă©tĂ© peint par Lambert pour s’occuper l’esprit, dans une pĂ©riode sombre oĂč, dĂ©jĂ  Ă©prouvĂ© par la mort de son amie, il rĂ©sidait Ă  Cranleigh avec Amy pour se rapprocher de son fils, Constant, victime d’une ostĂ©omyĂ©lite. Ouverte, sa main gauche ne tient pas d’instrument les doigts imitent l’éventail des poutres tout en comptant les cinq personnages de la piĂšce, comme pour s’assurer de leur prĂ©sence. Nature morte et auto-portrait Mark Gertler,1918 Le peintre s’étudie deux fois dans la boule et dans la bouteille. Le reflet nous le montre seul et paisible dans son atelier mais nous le voyons attaquĂ© dans le dos par un samouraĂŻ armĂ© d’un sabre. Miroir rond comme un cou tranchĂ©, bougie dĂ©capitĂ©e cet exercice de style est encore une VanitĂ©. RĂ©flexions dans une boule argentĂ©e Herbert Davis Richter, vers 1932, Rochdale arts heritage service. Dans le monde rĂ©el, la cavaliĂšre en porcelaine domine deux petits cavaliers blanc et rouge. Dans le reflet, elle domine le peintre. Le miroir convexe Harold Gresley , 1945, Derby museum Des piĂšces d’échec et un Bouddha, images de la mĂ©ditation, soulignent le caractĂšre rĂ©flexif de cet autoportait Ă  la Vermeer », avec lourd rideau, fenĂȘtre Ă  gauche et mur blanc. Le cas Escher Main tenant une sphĂšre rĂ©flĂ©chissante Escher, 1935 Une particularitĂ© de la sphĂšre rĂ©flĂ©chissante est que, quelle que soit la position du peintre, son oeil se reflĂšte toujours au centre on pourra le vĂ©rifier dans toutes les boules prĂ©sentĂ©es dans ce chapitre. C’est cette propriĂ©tĂ© optique remarquable que la main d’Escher exhibe devant nous. Nature morte au miroir sphĂ©rique Lithographie de Maurits Cornelis Escher, 1934 Points culminants de la virtuositĂ© graphique, les miroirs sphĂ©riques d’Escher sont-ils, aussi, des VanitĂ©s ? La sculpture de harpie est souriante, mais par sa taille elle semble placer le peintre-miniature en situation de musaraigne. Cette sculpture existait rĂ©ellement et avait Ă©tĂ© donnĂ©e par son beau-pĂšre Ă  Escher, qui a l’a utilisĂ©e dans d’autres oeuvres. Plus significatif est le livre qui supporte l’ensemble il sagit de Vers un nouveau théùtre Towards a new Theater », d’Edward Gordon Craig, metteur en scĂšne et thĂ©oricien qui prĂŽnait la suppression du dĂ©cor figuratif et la fusion des acteurs avec l’avant-plan. Sur la scĂšne dĂ©limitĂ©e par le livre, la boule de verre met en pratique ce principe, en propulsant la harpie-spectateur en situation dacteur. Donc nulle VanitĂ© ici, mais une rĂ©flexion virtuose sur une thĂ©orie esthĂ©tique. La sĂ©rie de Montenegro 1926, Portrait de Chucho Reyes et autoportrait. 1942, Museo Arte Moderno, Mexico city 1953 Vers 1955 1959 1961 1965 La premiĂšre fois que le peintre mexicain Roberto Montenegro s’est reprĂ©sentĂ© dans une bulle en train de peindre, c’était en 1942, en tant que dĂ©tail dans le portait d’un antiquaire fĂ©ru d’objets prĂ©cieux. Cet autoportrait sphĂ©rique est ensuite devenu un exercice de style Ă  part entiĂšre, quil a pratiquĂ© pendant plus de vingt ans avec des variations intĂ©ressantes. Dans la cuvĂ©e 1953, une statuette prĂ©colombienne accompagne la boule et assure la liaison entre l’extĂ©rieur et l’intĂ©rieur. MĂȘme idĂ©e en 1955, oĂč c’est la pointe du pinceau qui joue ce rĂŽle ; Ă  noter que le tableau dans le tableau est, comme il se doit, inversĂ©. En 1959 et 1961, la main droite ne tient plus le pinceau, mais se tend vers le spectateur. Il est remarquable que Montenegro, qui Ă©tait droitier, a depuis le dĂ©but corrigĂ© l’effet d’inversion la boule qu’il peint n’est pas ce qu’il a sous les yeux, mais une rĂ©alitĂ© reconstituĂ©e. En 1965, trois ans avant sa mort, c’est toujours de la main droite qu’il exhibe la boule dont il est dĂ©finitivement sorti. Man Ray A la diffĂ©rence d’un miroir sphĂ©rique, un miroir convexe autorise le spectateur Ă  se reflĂ©ter en dehors du centre. Autoportrait dans un miroir convexe, Man Ray, Vine Street, vers 1948 Les deux vues ont Ă©tĂ© prises en dĂ©plaçant latĂ©ralement l’appareil photo par rapport au miroir convexe, accrochĂ© au mur au dessus du canapĂ© dans la premiĂšre vue, l’appareil photo est au centre ; une table basse au motif en damier, Ă  cĂŽtĂ© d’un jeu d’échec, fait pendant avec le photographe et souligne l’aspect calculĂ© et maĂźtrisĂ© de la prise de vue ; dans la vue dĂ©centrĂ©e, le mobilier est identique sauf le table basse, escamotĂ©e derriĂšre le photographe ; du coup, celui-ci se retrouve expulsĂ© du centre et mis en pendant avec le fauteuil vide si encombrĂ©e soit-elle, cette vue fait l’éloge de la vacuitĂ©. Quoique ringardisĂ©e par la photographie, la tradition de la boule sphĂ©rique ressort pĂ©riodiquement comme exercice de virtuositĂ©, sorte de bateau dans la bouteille » pictural. Karin Gellinek avec des tournesols Matthijs Roeling, 1973-74, Drents Museum Judith et Holopherne, 1975 Le miroir dans son cadre dorĂ© est associĂ© Ă  la fleur du tournesol. Karin Gellinek Ă©tait la muse de Matthijs. Sans titre, Matthijs Roeling Le miroir se trouve coincĂ© entre un globe terrestre abĂźmĂ©e et une poupĂ©e abandonnĂ©e. Le peintre rĂ©duit Ă  une poupĂ©e encore plus petite est tenu en respect par la seule autre prĂ©sence vivante et Ă©phĂ©mĂšre celle du criquet. Piotr Naliwajko Autoportrait avec ange gardien, 1995 Charlie, 2004 A propos du tableau de droite Il ne s’agit pas des pensĂ©es Ă©rotiques supposĂ©es de Chaplin, mais de sa complexitĂ© intĂ©rieure et de sa personnalitĂ© compliquĂ©e, de ce qu’il cachait non seulement sous le chapeau melon et le dĂ©guisement, mais au plus profond de son cƓur et de qui d’autre il Ă©tait un garçon Ă©ternel et en mĂȘme temps ĂŒbermensch. » Jacek Kurek Robin Freedenfeld Globe de jardinier Autoportrait au globe de jardinier A gauche, le globe se contient lui-mĂȘme. A droite, il contient l’artiste, ou du moins son ombre. Eric de Vree Autoportrait dans un miroir sphĂ©rique Nature morte avec autoportrait dans une boule Nature morte avec autoportrait dans deux boules Nature morte avec autoportrait dans un verre Dans la technique Ă  l’huile la plus classique, Le peintre anversois Eric de Vree montre la continuitĂ© entre les deux traditions flamandes de l’autoportrait virtuose de la boule ostensible au reflet discret voir Le peintre en son miroir 2c L’Artiste comme fantĂŽme Jason de Graaf Autoportrait dans un miroir sphĂ©rique A Perfect Day In Which Nothing Really Happened Dans ses acryliques hyperrĂ©alistes, le peintre quĂ©bĂ©cois Jason de Graaf joue lui aussi entre ces deux pĂŽles, tout en Ă©ludant la pose Ă©gotique de l’artiste en plein travail. Parallel Ctrl+V CettĂ© Ă©lision va jusqu’à son Ă©limination complĂšte, dans un vide hypo-rĂ©aliste que met en Ă©vidence Ă  gauche la multiplication des sphĂšres, Ă  droite le geste ironique du Mickey. A l’extrĂȘme, l’artiste rĂ©apparaĂźt, dans un miroir en forme de pomme, sous uneforme humoristique ma pomme » . Will Wilson Autoportrait dans un miroir , 2000 Le rĂȘve de Carel Fabritius, 2001 Autoportrait dans un miroir biseaute, 2004 Autoportrait convexe, 2005 En cinq ans, Will Wilson passe d’un autoportrait classique dans un miroir invisible, Ă  un autoportrait dans un miroir extrĂȘmement visible, Ă  la fois par son cadre en trompe-l’oeil devant lequel passe la pointe du pinceau et les dĂ©formations convexes. L’autoportrait en Carel Fabritius de 2001 fait rĂ©fĂ©rence au peintre du Chardonneret, mort dans l’explosion de la poudriĂšre de Delft. L’autoportrait de 2004, fragmentĂ© par les pseudo-biseaux voir les yeux fermĂ©es dans celui du haut joue avec la vision panoptique. Autoportrait dans un miroir convexe Amnon David Ar, 2008 Les distorsions de la contre-plongĂ©e s’ajoutent Ă  celles de la convexitĂ©. Le miroir n’est pas posĂ© Ă  plat sur le sol, mais en oblique. ModĂšle et artiste, Oleg Turchin, 2011 Dorures et coulures vĂ©nitiennes hommage au lieu oĂč a Ă©tĂ© inventĂ© le miroir de sorciĂšres. Tom Hughes I had a nice day, 2015 Selfie Gerbera avec des oiseaux en origami Autoportrait au teeshirt turquoise, 2014 Toutes peintes dans son atelier de Bristol, ces toiles proposent, du plus petit au plus grand, divers degrĂ©s de grossissement sur le peintre en plein travail. Voir la suite Ă©nigmes visuelles RĂ©fĂ©rences Bienavant David Lynch, il a pointĂ© son pinceau sur Mulholland Drive et d'autres collines hollywoodiennes. Et voilĂ  que Hockney ressort de son bois avec cette exposition majestueuse Ă  la Royal

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Pinceauxde Vermeer La quĂȘte commence avec Vermeer qui veut que vous cherchiez ses pinceaux et que vous peigniez autour de la piscine de Luhau, ce qui est assez facile. Il vous
Pour fabriquer de la peinture, il faut des pigments, poudres colorées aujourd'hui fabriquées de maniÚre synthétique mais que l'on trouvait auparavant dans la nature. Le blanc était obtenu en broyant du gypse, puis du zinc. Avec le lapis-lazuli, on obtenait du bleu. La malachite fournissait du vert, et le charbon du noir. Les ocres éteint extraits de la terre. La garance produisait du rouge et l'indigotier de l'indigo. L'encre de la seiche produisait du sépia et en broyant certains coquillages on obtenait du pourpre. Voir la totalité de l' Bernard GonnerProducteur Riff International Production / France 3Année de production 1999Publié le 16/05/14Modifié le 22/07/21Ce contenu est proposé par
V7mTU0O.
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