Véritablepoumon musical, social et culturel de la compagnie, la chorale de la Note d’Alceste créée et dirigée depuis plus de vingt ans par la chanteuse Claire VERNAY, rayonne sur le territoire de la ville de Colombes. En rassemblant des professionnels, mais aussi des amateurs de tout âge, l’association crée du lien culturel et social

… Les fêtes approchent à grand pas… On s’active on se prépare et dans les rues illuminés, près des vitrines richement décorés, il y a toujours de gens égarés, ils font la manche, ils traînent… Vie fraternelle et solidaire_NOEL AVEC LA CHORALE AU CLAIR DE LA RUE_201221 Isabelle Nagard vous propose de poser un autre regard sur eux, grâce à la chorale Au clair de la rue » une riche idée nantaise ! Une chorale des gens de la rue, créée pour accompagner les enterrements de ceux qui n’ont vraiment plus rien… Ils en parlent bien mieux que moi, mais vraiment je l’atteste, ils ont toute leur place dans l’émission Vie fraternelle et solidaire !
LavalCHORALE AU CLAIR DE LA RUE - CHAÎNON MANQUANT. CHORALE AU CLAIR DE LA RUE CHAÎNON MANQUANT à Laval Sortie Culturelle Consultez les Horaires Avis sur cette Sortie Culturelle et le Plan d'Accés. Ajouter un lieu sur libre et c'est complètement gratuit ! Qualité de Vie . Population et nombre d'habitants de Laval; Niveau de
La première chorale Au Clair de la Rue a été créée à Nantes pour accompagner les morts de la rue ou issus de la rue. Cette chorale a été conçue pour et avec des personnes sans domicile, en grande précarité et très isolées. Cette action d’intégration et d’inclusion permet aux personnes démunies de retrouver confiance et estime de soi. L’appartenance à un groupe les amène à une véritable resocialisation. Devant la réussite de cette première chorale, il a été décidé d’en créer de nouvelles. Pour ce faire la fédération des Chorales Au Clair de la Rue a démarré ses activités en avril 2016 et a depuis permis le lancement de 3 nouvelles chorales à saint Nazaire, Bordeaux et Paris. De nouveaux projets sont en cours dans des villes comme Lille, Marseille, Lyon, Toulouse… Au delà des effets positifs immédiats en termes d’inclusion pour les chanteurs, ces chorales sont également des structures de plaisirs et d’émotions pour eux. Si la base des chorales est l’accompagnement des morts de la rue, cela ne les empêchent pas de chanter dans des endroits parfois improbables devant les députés du parlement européen à Bruxelles, devant le pape à Rome, devant 7 000 personnes avec l’Arche, place de la République… La fédération s’est fixée comme objectif de créer 6 nouvelles chorales par an, de soutenir financièrement et logistiquement ces nouvelles chorales et d’organiser régulièrement des évènements réunissant toutes les chorales entre elles, leur permettant ainsi de chanter ensemble, au travers d’un répertoire commun. A chaque projet de lancement sur une nouvelle ville, nous sommes en lien très direct avec une association existante et travaillant dans le domaine de la grande précarité. Nos partenaires principaux sont des associations reconnues, pour certaines ou en plein développement Les Collectifs des Morts de la Rue, Le Carillon, Maison Lazare… Des fondations privées nous soutiennent dans ce développement mais nous souhaitons aussi nous adresser aux particuliers pour participer à l’installation de ces nouvelles chorales.
PresseOcéan : Comment est née cette histoire autour de la chorale nantaise Au Clair de la rue ? Yves Chol : « Avec Yannick Jolivet, le créateur de la chorale, nos chemins se sont croisés, il Ce dimanche 14 novembre 2021 avait lieu la 5ème Journée Mondiale des Pauvres, à l’initiative du pape François. Le Service de la Solidarité du diocèse, plusieurs associations et le Pôle Solidarité de la paroisse Notre-Dame de Nantes organisaient un évènement convivial, avec une messe à la basilique Saint-Nicolas, suivie d’un repas à la salle paroissiale. La veille, une bonne douzaine de paroissiens s’étaient retrouvés dans une chaleureuse ambiance pour cuisiner le plat principal, tandis que d’autres installaient et décoraient les tables. Et les gâteaux arrivaient de partout ! La messe avait été préparée par les différentes équipes[1] partage d’évangile avec le P. François Renaud, lectures, intentions de prière, procession des offrandes, … Le groupe Laetare, Fr. Jacques et quelques autres musiciens animaient joyeusement la célébration. Quelques courts extraits de l’homélie du P. François Renaud, vicaire général texte à retrouver dans son intégralité ci-dessous Jésus ne parle pas de la fin du monde, mais de la fin d’un monde. » La disparition d’un monde où la lumière n’est offerte qu’à ceux qui ont les moyens de se l’offrir, ne serait pas forcément une mauvaise nouvelle, si c’est l’occasion de laisser venir au jour un monde où la vraie lumière serait celle de la fraternité, une lumière qui ne laisse personne dans l’obscurité. » Il [Jésus] est aussi la vraie lumière parce qu’il nous ouvre les yeux afin de reconnaître en chacun un frère ou une sœur. » Et c’est sur cette invitation à reconnaître en chacun un frère ou une sœur, que la journée s’est poursuivie. A l’issue de la célébration, la chorale Au Clair de la Rue a chanté sur le parvis de l’église, vite rejointe à l’unisson par les spectateurs. Puis les uns et les autres se sont dirigés vers la salle La Fontaine, où ils étaient accueillis par une équipe de lycéens… et Monseigneur Percerou lui-même, venu partager le déjeuner. De l’avis général, le repas était très bon. L’ambiance était douce et fraternelle. Et les bras n’ont manqué ni pour le service, ni pour la vaisselle ! Au café, Richard saxophone, Fr. Jacques guitare et chant et P. Jean-Baptiste piano ont fait le bœuf… Jésus au milieu des gens ». Et en écho à l’homélie du P. François, Fred concluait Un seul monde, le nôtre ! » Merci à tous. Annick Didelot Multrier, animatrice du Comité Vigilance SolidaritéMina Grais, Service diocésain de la SolidaritéVirginie Albisser, responsable du Pôle Solidarité de la paroisse Notre-Dame de Nantes [1] Aumônerie de prison, CAP ACO, Fraternité Ecoute de la Rue, Lazare, Logis St Jean, Solidarité Dans la Rue
chorale au clair de la rue
Lachorale Au Clair de la rue, à Nantes, est composée d’une bonne vingtaine de personnes en grande précarité sociale. Presse Océan a Publié par Philippe Créhange le 26 décembre 2016 à 00h00 Modifié le 26 décembre 2016 à 07h04 Jacques Boy à gauche a rejoint l'aventure, il y a trois ans. Yannick Jollivet, à ses côtés, est à l'origine de la chorale créée il y a huit ans à Nantes avec un SDF. Photo Depuis une dizaine d'années, cette chorale nantaise accompagne les morts de la rue, lors de leurs obsèques. Particularité elle est composée de sans domicile fixe. Sollicités de toutes parts, ces chanteurs font des émules. Saint-Nazaire et Bordeaux ont désormais leur chorale. Paris suivra. Les images provenant de Syrie et d'Alep ces derniers mois nous confirment combien l'homme est capable du pire. Mais certaines initiatives prises ici, tout près de chez nous, nous rappellent heureusement que l'humanité n'est pas un mot vain. La chorale Au clair de la rue », à Nantes, est de celles-ci. Une histoire qui ressemble à un conte de Noël et que l'on doit à une rencontre entre deux hommes Yannick Jollivet, ingénieur formateur à la retraite et originaire de Malestroit 56, et Serge dit le Gaulois », figure bien connue des rues nantaises, disparue il y a un peu plus de trois ans. Un colosse à la gueule de cinéma qui arborait une moustache à rendre jaloux le leader de la CGT, Philippe Martinez. Un homme aux multiples vies, ancien patron pêcheur du Croisic 44, qui a passé dix ans en prison pour des braquages avant de vivre pendant des années sous un arbre, près de la gare. Enterrés comme des rats » J'allais un dimanche au marché de Talensac 35, se souvient Yannick Jollivet. Il y avait là-bas un gars qui faisait la manche à la sortie du parking. Je discutais régulièrement le bout de gras avec lui ». Lui, c'est le Gaulois. Ce jour-là, ce dernier n'a pas vraiment le coeur à discuter. Il était blême. Il avait enterré trois copains en quinze jours », poursuit Yannick Jollivet. Des obsèques sans tambour ni trompette. Serge m'explique alors qu'ils n'ont même pas une chanson, qu'on les enterre comme des rats ». Lui vient alors l'idée de créer une chorale pour accompagner ces morts de la rue. Mais pas une chorale comme les autres. Elle serait composée de SDF. Charge au Gaulois de trouver les premiers chanteurs. Il était le mieux placé, il avait la communication de la rue ». Les trois premiers mois, aidés d'une chef de choeur, ils sont une poignée à se retrouver pour essayer de sortir des sons. Et puis vient le premier enterrement, celui de Petit René ». On n'était que trois à chanter. Moi, le Gaulois et le troisième est arrivé avec son grand manteau gris, une bouteille qui dépassait de la poche ». Peu importe les apparences, peu importe les fausses notes, l'essentiel est là. La chorale est lancée. Aujourd'hui, ils sont vingt-cinq, dont sept à huit bénévoles à se retrouver salle Coligny, une fois par semaine pour répéter. Mais aussi à se déplacer dans les cimetières dès que l'un des leurs disparaît. Une trentaine d'obsèques par an », comptabilise Yannick Jollivet. Devant le Pape François Plus aucun des SDF de la chorale ne dort dans la rue - les foyers et les associations s'en occupent - mais la solitude reste la même pour ces femmes et ces hommes aux vies cassées. Une vie qui retrouve du sens dès qu'ils entonnent La Tendresse » de Bourvil et L'Auvergnat » de Brassens, deux des huit tubes » de leur répertoire. Au fil des années, Au clair de la rue » a gagné en notoriété. Au point que la chorale est régulièrement sollicitée pour chanter dans des maisons de retraite ou lors d'événements, pour certains inoubliables, comme le mois dernier. Appelée pour un rassemblement de personnes en situation de précarité, elle s'est en effet retrouvée à chanter devant le pape François et personnes, à Rome. L'ensemble nantais s'est aussi produit à Paris, Genève, au Parlement européen... Il devrait également intervenir lors de la prochaine Folle journée, le grand festival nantais de musique classique. Pas de morale Jacques Boy, lui, a rejoint l'aventure, il y a trois ans. À l'époque, il dirigeait la fondation du Crédit Mutuel, à Nantes. C'est comme cela qu'il a rencontré Yannick Jollivet. Désormais à la retraite, il consacre son temps au développement de la chorale. Car Serge Le Gaulois et Yannick Jollivet avaient un souhait commun qu'elle fasse des petits. En avril dernier, la Fédération des Au clair de la rue » était alors créée. Saint-Nazaire a désormais la sienne, Bordeaux aussi et Paris suivra en janvier. Avant sans doute Marseille et Lille », annonce Jacques Boy. À chaque fois, l'initiative part de bénévoles dans les villes concernées. Mais attention, on ne cherche pas des gens qui veulent gagner des points pour aller au paradis », prévient Yannick Jollivet, gardien du temple. Un homme qui exclut aussi toute velléité moralisatrice. De là où il est, le Gaulois ne le supporterait pas. J'ai commencé ma carrière de journaliste à Paris dans l'univers de la presse spécialisée puis au Parisien. J'ai ensuite rejoint la presse économique en créant en Ille-et-Vilaine une édition pour Le Journal des Entreprises, mensuel dont j'ai ensuite assuré la rédaction en chef durant trois ans. Depuis 2016, je suis grand reporter au Télégramme à Rennes et Nantes, pour lequel je couvre en particulier l'actualité politique et économique. Je dirige parallèlement le bureau de Rennes du quotidien et suis rédacteur en chef du Mensuel de Rennes, magazine d'investigation du groupe. Lachorale "Au clair de la rue" est née en 2008 à Nantes. Une drôle de chorale aux accords singuliers rassemble les laissés pour compte du logement nantais. "Au clair de la rue" accueille tous
Serge Rousse dit "le Gaulois", emporté par un cancer, a été inhumé ce lundi matin au cimetière nantais de la Miséricorde. Il était le créateur et une figure de la chorale "Au clair de rue", qui chante aux enterrements des sans-abri. Il y avait foule pour dire au revoir à Serge le Gaulois, cette gueule du bitume, ex-SDF que l'on pouvait croiser souvent du côté du marché de ses amis ont chanté pour lui "La Tendresse" de Bourvil et "L’Auvergnat" de Brassens. Une cérémonie pleine d’amour, d’émotion et de musique. Serge, selon sa volonté, est enterré dans le quartier des indigents avec ses reportage de Stéphanie PasgrimaudC'est quoi, au juste cette Chorale ?Une initiative plutôt originale qui naît de la rencontre entre un ingénieur à la retraite et un SDF, Serge le Gaulois. La chorale "Au clair de la rue" est née en 2008 à Nantes. Une drôle de chorale aux accords singuliers rassemble les laissés pour compte du logement nantais. "Au clair de la rue" accueille tous les mardis depuis 4 ans les SDF mal logés et personnes en foyers afin de leur faire oublier, le temps de quelques chansons, les conditions difficiles dans lesquels ils vivent le reste du temps. Pousser la chansonnette mais aussi parfois aider administrativement les personnes en dernier hommageCette chorale a aussi pour but essentiel de chanter lors des obsèques anonymes de SDF. Pour rendre un dernier hommage à leur "camarade", à leur "famille" de la rue, les chanteurs se réunissent tous à l'église pour dire au revoir à celui qui n'a pas pu résister aux conditions de vie qu'impose la ou revoir notre magazine consacré à Serge le GauloisEn décembre 2012, une équipe de France 3 Pays de la Loire avait réalisé un 6 minutes sur Chorale "Au clair de la rue" A noter également q'un long témoignage de Serge Rousse doit être diffusé en octobre prochain sur France 5 dans une série documentaire de Thierry Demaizière intitulée “Entre autres”.
Pourça, il a créé la chorale "Au clair de la rue". Un trentaine de choristes qui se réunissent tous les mardis, dans "leur seconde famille". Ensemble, ils retrouvent chaleur, humanité, écoute, entraide et même pour certains une raison de vivre sans jugement. Résultats : - Des concerts dans toute la France et à l'étranger
Accueil > Midi de Sainte-Croix - Musique Chorale au clair de la rue Retour à la selection Dans le cadre de la master classe publique de chant au Passage, les Art'Scènes invitent la chorale Au clair de la rue chorale des sans-abris de la métropole nantaise à une rencontre avec le public et un miniconcert. Marie-Ange Todorovitch et les artistes de la master classe publique sont présents pour ce moment exceptionnel. Calendrier Dates Vendredi 1 juin 2018 à 12h30 Localisation Lieu Passage Sainte-Croix, 9, rue de la Bâclerie 44000 Nantes Prix Gratuit Téléphone Tél 02 51 83 23 75 Géolocalisation Google map Où trouver cet événement ?
Ily a presque dix ans, cet ingénieur à la retraite a fondé la chorale « Au clair de la rue », réunissant bénévoles et personnes sans domicile. Une démarche singulière qui tient à sa rencontre fortuite en 2008 avec Serge Rousse, surnommé « le Gaulois » en raison de ses longues moustaches blondes, sur un marché couvert de Nantes.
Nantes Loire-AtlantiqueDe notre correspondante régionaleSurtout, ne me mettez pas d’auréole ! », avertit d’emblée notre interlocuteur, qui reçoit dans sa jolie maison du centre-ville de Nantes Loire-Atlan­ti­que, ouverte aux visiteurs d’un jour, aux fêtes amicales et aux rires de ses cinq petits-enfants. Il y a presque dix ans, cet ingénieur à la retraite a fondé la chorale Au clair de la rue », réunissant bénévoles et personnes sans domicile. Une démarche singulière qui tient à sa rencontre fortuite en 2008 avec Serge Rousse, surnommé le Gaulois » en raison de ses longues moustaches blondes, sur un marché couvert de ancien marin-pêcheur avait ses habitudes à la porte d’un parking où il saluait les passants, récoltant quelques pièces au passage. On échangeait toujours quelques mots, raconte Yannick Jollivet, 69 ans, épaules carrées et lunettes rondes. Puis un jour, il était en colère, et je lui ai demandé pourquoi. » Cette fois, la conversation se prolonge. Serge le Gaulois ne supporte plus d’enterrer ses compagnons d’infortune comme des rats », sans un mot ni une chanson pour leur dire adieu. Qu’à cela ne tienne, Yannick se charge de trouver une salle auprès de la mairie et demande à Serge de recruter des chanteurs parmi les gars de la rue. Le premier enterrement de notre chorale, c’était Petit René, quinze ans de rue derrière lui, se souvient-t-il. Il y avait moi, Serge et un grand gaillard en manteau gris avec une bouteille de rouge dépassant de sa poche. » Le trio entonne la Chanson pour l’Auvergnat, de Brassens, l’un des airs majeurs de l’équipe qui réunit désormais une trentaine de chanteurs, qu’ils soient précaires, seuls ou bénévoles. Ici, on ne vient pas se donner des bons points pour le paradis », prévient celui qui demande de s’investir réellement auprès des personnes en précarité soutien médical, administratif…. Et qui refuse les postures moralisantes. Pas question d’empêcher les gars de boire, même si on est heureux quand ils arrivent à décrocher », ajoute-t-il en pensant à Ted, parvenu à s’arrêter du jour au femme adorée », Mathée, rencontrée dans son village d’enfance du Morbihan Molac, fait partie de l’aventure. Avec Robert, Catherine, Damien, Paulo, le chef de chœur ou Yves, l’accordéoniste, le couple a tissé des liens solides. Ce que l’on vit tous ensemble est assez difficile à décrire, poursuit-il. Ces personnes sont d’une richesse impressionnante. Mais c’est impossible à voir si le pas vers l’autre ne se fait pas… »Pour ce Breton qui a perdu son père très jeune, contraint de partir apprendre un métier pour soulager sa mère, la vie n’a cessé d’être guidée par des rencontres ou des heureux hasards. Au départ, je voulais devenir cordonnier sur les conseils d’une tante, raconte cet ancien des Apprentis d’Auteuil en région parisienne. Mais quand j’ai dessiné un voilier à côté de mon nom, le prêtre qui s’occupait de nous a tranché pour dessinateur industriel ! »De CAP en cours du soir, le jeune homme gravit les échelons pour devenir architecte naval – il participera aux plans du Pen Duick IV – puis ingénieur dans le secteur de la formation. Le couple élève trois enfants. Mais à la cinquantaine, un AVC suivi de plusieurs rechutes le cloue à terre. C’était comme un ouragan, j’étais devenu un légume, décrit-il. J’ai mis plusieurs années à remonter la pente, comme si je gravissais des escaliers en feuille de papier. » Sa rencontre avec Serge le Gaulois fait sans doute partie de ces marches qui permettent d’aller plus haut. C’est lui qui a donné le ton et les couleurs de cette chorale », souligne Yannick Jollivet, dont on devine l’indéfectible amitié nouée avec ce grand écorché, décédé en son ombre tutélaire, la troupe accompagne 25 à 30 enterrements par an, en lien avec le Collectif Les Morts de la rue. Des disparitions trop discrètes auxquelles Yannick ne s’habitue pas. Récemment, on a enterré un gars sans nom. Sur son cercueil, il était inscrit M. X… »La chorale se déplace aussi pour des occasions festives, que ce soit pour chanter à l’Opéra de Nantes, au Parlement européen ou devant le pape François, en 2016, lors du rassemblement Fratello, réunissant des précaires de toute l’Europe. La ferveur de la foule, c’était quelque chose », commente-t-il, tout en faisant défiler sur son ordinateur les photos des chanteurs prises à Rome. Visages plissés, un peu cassés par la vie. Mais souriants comme jamais. Ils sont beaux, n’est-ce pas ? »
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