Lesquestions autour du droit de prĂ©emption du nouvel article L. 145-46-1 du Code de commerce sont nombreuses et variĂ©es et un arrĂȘt de la Cour dâappel de Paris du 21 mars 2018 nous offre un bel exemple des difficultĂ©s dâinterprĂ©tation que la rĂ©daction de la loi Pinel soulĂšve. Il sâagit ici de la question de lâapplication de la loi dans le temps. En lâabsence de dispositions
I. - Les commerçants et artisans qui suivent un stage de conversion au sens de l'article 10-1° de la loi n° 71-575 du 16 juillet 1971 reçoivent une rémunération calculée dans les conditions prévues à l'article 25-I-3° de ladite loi. II. - Les commerçants et artisans qui suivent un stage de promotion professionnelle au sens de l'article 10-3° de la loi n° 71-575 du 16 juillet 1971 perçoivent une rémunération calculée dans les conditions prévues à l'article 30 de ladite loi. III. - A l'issue de l'un des stages définis à l'article L. 145-43 du code de commerce, les commerçants et artisans qui renoncent à leur activité et recherchent un emploi salarié percevront, jusqu'à ce qu'ils aient trouvé un emploi et pendant une durée maximum de trois mois, une indemnité d'un montant égal à la rémunération qu'ils percevaient pendant leur stage.
Larticle L. 145-46-1 du code de commerce dispose que le propriĂ©taire dâun local Ă usage commercial ou artisanal qui « envisage de vendre celui-ci » doit offrir son bien Ă la vente en prioritĂ© au locataire. Or envisager, câest rĂ©flĂ©chir Ă vendre, se dire que le moment de vendre est peut-ĂȘtre venu. Autrement dit, envisager une vente ne peut en principe quâĂȘtre
Le Code de commerce regroupe les lois relatives au droit de commerce français. Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de commerce ci-dessous Article L145-40-1 EntrĂ©e en vigueur 2014-06-20 Lors de la prise de possession des locaux par le locataire en cas de conclusion d'un bail, de cession du droit au bail, de cession ou de mutation Ă titre gratuit du fonds et lors de la restitution des locaux, un Ă©tat des lieux est Ă©tabli contradictoirement et amiablement par le bailleur et le locataire ou par un tiers mandatĂ© par eux. L'Ă©tat des lieux est joint au contrat de location ou, Ă dĂ©faut, conservĂ© par chacune des parties. Si l'Ă©tat des lieux ne peut ĂȘtre Ă©tabli dans les conditions prĂ©vues au premier alinĂ©a, il est Ă©tabli par un huissier de justice, sur l'initiative de la partie la plus diligente, Ă frais partagĂ©s par moitiĂ© entre le bailleur et le locataire. Le bailleur qui n'a pas fait toutes diligences pour la rĂ©alisation de l'Ă©tat des lieux ne peut invoquer la prĂ©somption de l'article 1731 du code civil.
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Alorsque lâarticle L. 145-46-1 du Code de commerce fait de ce preneur, de plein droit, un acteur des ventes immobiliĂšres Ă caractĂšre professionnel (commercial ou artisanal), il nâexistait encore aucun ouvrage qui, sâĂ©cartant des simples analyses avant tout centrĂ©es sur lâopportunitĂ© de ce texte, ou sur la critique systĂ©matique de ses dĂ©fauts rĂ©dactionnels, avait
Par dĂ©rogation aux articles 1736 et 1737 du code civil, les baux de locaux soumis au prĂ©sent chapitre ne cessent que par l'effet d'un congĂ© donnĂ© six mois Ă l'avance ou d'une demande de renouvellement. A dĂ©faut de congĂ© ou de demande de renouvellement, le bail fait par Ă©crit se prolonge tacitement au-delĂ du terme fixĂ© par le contrat. Au cours de la tacite prolongation, le congĂ© doit ĂȘtre donnĂ© au moins six mois Ă l'avance et pour le dernier jour du trimestre civil. Le bail dont la durĂ©e est subordonnĂ©e Ă un Ă©vĂ©nement dont la rĂ©alisation autorise le bailleur Ă demander la rĂ©siliation ne cesse, au-delĂ de la durĂ©e de neuf ans, que par l'effet d'une notification faite six mois Ă l'avance et pour le dernier jour du trimestre civil. Cette notification doit mentionner la rĂ©alisation de l'Ă©vĂ©nement prĂ©vu au contrat. S'agissant d'un bail comportant plusieurs pĂ©riodes, si le bailleur dĂ©nonce le bail Ă la fin des neuf premiĂšres annĂ©es ou Ă l'expiration de l'une des pĂ©riodes suivantes, le congĂ© doit ĂȘtre donnĂ© dans les dĂ©lais prĂ©vus Ă l'alinĂ©a premier ci-dessus. Le congĂ© doit ĂȘtre donnĂ© par acte extrajudiciaire. Il doit, Ă peine de nullitĂ©, prĂ©ciser les motifs pour lesquels il est donnĂ© et indiquer que le locataire qui entend, soit contester le congĂ©, soit demander le paiement d'une indemnitĂ© d'Ă©viction, doit saisir le tribunal avant l'expiration d'un dĂ©lai de deux ans Ă compter de la date pour laquelle le congĂ© a Ă©tĂ© donnĂ©.
Eneffet, la cour de Cassation juge que la combinaison de lâarticle L 145-41 du Code de commerce avec les rĂšgles de la procĂ©dure collective a pour effet que la clause rĂ©solutoire dâun bail commercial nâest rĂ©putĂ©e acquise avant le jugement d'ouverture que si, non seulement le commandement de payer avait Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© et l'action en paiement introduite, mais encore si la
Cour de Cassation, Chambre Civile 3, 17 Mai 2018, associĂ©s sollicitent Ă titre reconventionnel que lâune des sociĂ©tĂ©s locataires Ă©tait fondĂ©e Ă revendiquer le bĂ©nĂ©fice du droit de prĂ©fĂ©rence instaurĂ© aux termes de lâarticle L145-46-1 du code de commerce lâun des associĂ©s Ă©tant lui-mĂȘme gĂ©rant de la sociĂ©tĂ© locataire Ă qui il reconnaissait le bĂ©nĂ©fice de ce droit.En premier lieu, la Cour dâappel dâAix-en-Provence pour dĂ©bouter les deux associĂ©s retient en son alinĂ©a 1erque lâarticle L145-46-1 nâa pas vocation Ă sâappliquer aux ventes judiciaires. Cet article sâappliquant lorsque le propriĂ©taire dâun local Ă usage commercial ou artisanal envisage de vendre celui-ci ». Condition sine qua non de son pourrait arguer que cette vente dĂ©coulant dâune dissolution amiable de la SCI, elle implique nĂ©cessairement lâintention de cette derniĂšre de vendre son bien. Toutefois, la vente judiciaire suppose que les parties nâont pu trouver dâaccord pour vendre de grĂ© Ă grĂ© ledit bien ; justifiant ainsi dâĂ©carter lâarticle L145-46-1 du code de ailleurs, lâalinĂ©a 1erde lâarticle L145-46-1 du code de commerce imposant que la notification de cette intention de vendre doit, Ă peine de nullitĂ©, indiquer le prix et les conditions de la vente envisagĂ©e. Or, le prix de vente ne pourrait en aucun ĂȘtre mentionnĂ© dans le cas dâune vente aux enchĂšres, dont le prix ne peut, par essence, ĂȘtre dĂ©fini Ă lâ premiĂšre solution posĂ©e par la juridiction du second degrĂ© et approuvĂ©e par la Cour de cassation a le mĂ©rite dâĂȘtre parfaitement claire et fondĂ©e Cour de cassation aurait pu sâarrĂȘter lĂ , tant le fondement lĂ©gal suffisait Ă rejeter les prĂ©tentions des associĂ©s demandeurs. ToutefoisâŠEn second lieu, la Cour dâappel dâAix-en-Provence retient que le locataire ne lâĂ©tait que pour partie de lâensemble immobilier mis en vente, dans la mesure oĂč le terrain avait Ă©tĂ© donnĂ© Ă bail Ă dâautres sociĂ©tĂ©s. Elle en dĂ©duit que la cession globale de lâimmeuble ne pouvait donner lieu Ă lâexercice dâun droit de prĂ©emption par le Cour de cassation a dĂ©cidĂ© dâapprouver la Cour dâappel sur ce point, jetant ainsi le trouble sur lâinterprĂ©tation de lâalinĂ©a 6 de lâarticle L145-46-1 qui pose les exceptions au bĂ©nĂ©fice du droit de prĂ©emption par le preneur dâun local nâen pas douter, la Cour de cassation sâest saisie du cas dâespĂšce pour apporter une lecture du dernier alinĂ©a de cet article. Cependant, cette lecture est elle-mĂȘme propice Ă une double part, peut ĂȘtre retenue une interprĂ©tation, trĂšs restrictive, qui reviendrait Ă considĂ©rer que, dâune façon gĂ©nĂ©rale, dĂšs lors que le locataire ne lâest que pour une partie de lâensemble immobilier mis en vente», le droit de prĂ©emption instituĂ© Ă lâarticle L145-46-1 ne trouve pas Ă sâappliquer. Cependant, prĂȘter un tel sens Ă lâarticle L145-46-1, rendrait celui-ci, rĂ©cemment considĂ©rĂ© comme dâordre, facilement contournable par le biais de cette exception. Aucune conclusion ne saurait donc ĂȘtre adĂ©quatement tirĂ©e pour lâinstant sur le sens et la portĂ©e de cet arrĂȘt de la Cour de cassation sur la part, cette position de la Cour de cassation renvoie inĂ©vitablement Ă lâune des exceptions de ce dernier alinĂ©a, excluant le droit de prĂ©emption. Il sâagit du cas de la cession globale dâun immeuble comprenant des locaux commerciaux». Or, en lâespĂšce, il nâĂ©tait question que dâun seul local. Ce qui reviendrait Ă dire que lâexception joue non seulement sur la cession globale dâun immeuble comprenant des locaux commerciaux mais aussi un seul local commercial. De nouveau, cette extension du champ des exceptions nâest pas un jeu que lâon peut facilement attribuer Ă la Cour de cassation tant il est lourd de consĂ©quences pratiques et Ă©loignĂ© du sens littĂ©ral du il serait plus sage de considĂ©rer comme acquise uniquement la premiĂšre partie de lâarrĂȘt, relative Ă lâexclusion des ventes judiciaires, du domaine de lâarticle L145-46-1. Et, dâattendre une ou plusieurs dĂ©cisions postĂ©rieures portant directement sur lâinterprĂ©tation des exceptions du dernier alinĂ©a de cet article.
Larticle L145-46-1 du Code de Commerce a Ă©tĂ© instaurĂ© par la loi PINEL du 18 juin 2014. Lâarticle L145-46-1 du Code de Commerce instaure un droit de prĂ©fĂ©rence au profit du locataire applicable Ă toute cession dâun local par le bailleur intervenant Ă compter du 18 dĂ©cembre 2014. Dans un premier temps, les auteurs se sont interrogĂ©s sur le caractĂšre dâordre
Le droit de prĂ©emption du preneur prĂ©vu Ă lâarticle L145-46-1 du Code de commerce sâapplique Ă toute cession dâun local intervenant Ă compter du 18 dĂ©cembre 2014. ConformĂ©ment Ă lâarticle 1 du Code civil, les lois nouvelles entrent en vigueur Ă la date quâelles fixent ou, Ă dĂ©faut, le lendemain de leur publication. La loi n°2014-826 du 18 juin 2014 dite loi Pinel a Ă©tĂ© publiĂ©e au Journal Officiel du 19 juin 2014 et est donc entrĂ©e en vigueur le 20 juin 2014, sous rĂ©serve des dispositions pour lesquelles le lĂ©gislateur a fixĂ© une date diffĂ©rente. Tel est le cas de lâarticle 21 de la loi qui prĂ©voit une application diffĂ©rĂ©e ou anticipĂ©e de certaines de ses dispositions. Ce texte dispose que I. Le 2° de lâarticle 2 de la prĂ©sente loi sâapplique Ă toute succession ouverte Ă compter de lâentrĂ©e en vigueur de la mĂȘme loi. II. Les articles 3, 9 et 11 de la prĂ©sente loi ainsi que lâarticle L. 145-40-2 du Code de commerce, tel quâil rĂ©sulte de lâarticle 13 de la mĂȘme loi, sont applicables aux contrats conclus ou renouvelĂ©s Ă compter du premier jour du troisiĂšme mois suivant la promulgation de ladite loi. III. Lâarticle 14 de la prĂ©sente loi sâapplique Ă toute cession dâun local intervenant Ă compter du sixiĂšme mois qui suit la promulgation de la mĂȘme loi. ». Sâagissant prĂ©cisĂ©ment du III de lâarticle 21, il est prĂ©vu que lâarticle 14 codifiĂ© Ă lâarticle 145-46-1 du Code de commerce, relatif au droit de prĂ©emption du preneur, sâapplique Ă toute cession dâun local intervenant Ă compter du sixiĂšme mois qui suit la promulgation de la mĂȘme loi. Contrairement au II, lâarticle III de lâarticle 21 prĂ©voit une entrĂ©e en vigueur Ă compter du 6e mois qui suit la promulgation de la loi » sans prĂ©ciser sâil sâagit du premier jour du sixiĂšme mois qui suit la promulgation de la loi. LâhĂ©sitation Ă©tait donc permise entre la date du 1er dĂ©cembre 2014 1er jour du sixiĂšme mois et celle du 18Ăšme dĂ©cembre 2014 6Ăšme mois suivant la promulgation de la loi. Compte tenu de la sanction attachĂ©e au non-respect des dispositions de lâarticle 145-46-1 du code de commerce nullitĂ© de la vente, la doctrine avait tendance Ă retenir par prudence la date du 1er dĂ©cembre 2014 [1]. Dans un arrĂȘt du 16 janvier 2019, la Cour dâappel de Paris a jugĂ© que lâarticle L145-46-1 Ă©tait applicable aux ventes intervenant Ă compter du sixiĂšme mois qui suit la promulgation de ladite loi, soit le 18 dĂ©cembre 2014 [2] La cour relĂšve quâil est admis que le troisiĂšme mois suivant la promulgation de la loi du 18 juin 2014 visĂ© pour lâentrĂ©e en vigueur des dispositions applicables aux contrats conclus ou renouvelĂ©s est le mois de septembre 2014 le premier mois Ă©tant le mois de juillet, le deuxiĂšme celui dâaoĂ»t, le troisiĂšme celui de septembre ; que par consĂ©quent le 6e mois qui suit la promulgation de la loi du 18 juin 2014 est bien le mois de dĂ©cembre 2014 et non le mois de novembre 2014. Comme lâa relevĂ© Ă juste titre le jugement de premiĂšre instance, le recours, par le lĂ©gislateur, Ă deux formulations diffĂ©rentes, Ă savoir le 1er jour du 3e mois et le 6e mois au sein du mĂȘme article exprime deux intentions distinctes dâentrĂ©e en vigueur des dispositions concernĂ©es. Ainsi, alors que les dispositions visĂ©es dans le II sont applicables aux contrats conclus ou renouvelĂ©s âĂ compter du premier jour du troisiĂšme mois suivant la promulgationâ, soit le 1er septembre 2014, lâarticle 14 visĂ© dans le III est applicable aux cessions intervenant âĂ compter du sixiĂšme mois qui suit la promulgation de la mĂȘme loiâ. Si le lĂ©gislateur avait souhaitĂ© que lâentrĂ©e en vigueur diffĂ©rĂ©e de lâarticle 14 de la loi du 18 juin 2014 soit fixĂ©e au 1er dĂ©cembre 2014, il aurait utilisĂ© une mĂȘme formule, Ă savoir Ă compter du âpremier jourâ du sixiĂšme mois suivant la promulgation. Or tel nâest pas le cas. La loi ayant Ă©tĂ© promulguĂ©e le 18 juin 2014, lâarticle 14 est par consĂ©quent applicable aux ventes intervenant Ă compter du sixiĂšme mois qui suit la promulgation de ladite loi, soit le 18 dĂ©cembre 2014 ». La cour dâappel de Paris lâa de nouveau affirmĂ© dans un arrĂȘt rendu le 9 octobre 2019 [3]. Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă 5 Ă cet article Lâavez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article [1] Marie-Odile VaissiĂ© et Hanan Chaoui "Application dans le temps de la loi du 18 juin 2014 dite loi Pinel »", Rev. loyers 2015 ; Jean-Pierre Blatter Quatre ans dâexistence de la loi Pinel et son application dans le temps », AJDI 2019 [2] Cour dâappel de Paris, pĂŽle 5, chambre 3, 16 janvier 2019 n°16/14143. [3] Cour dâappel, Paris, pĂŽle 5, chambre 3, 9 octobre 2019 n°17/16417.
Deseconde part, en visant lâarticle L. 145-15 du Code de commerce (qui dispose notamment que « Sont rĂ©putĂ©s non Ă©crits, quelle qu'en soit la forme, les clauses, stipulations et arrangements qui ont pour effet de faire Ă©chec au droit de renouvellement instituĂ© par le prĂ©sent chapitre ou aux dispositions des articles L. 145-4,
Le Code de commerce regroupe les lois relatives au droit de commerce français. Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de commerce ci-dessous Article L145-23-1 EntrĂ©e en vigueur 2006-07-16 Le bailleur peut, Ă l'expiration d'une pĂ©riode triennale, dans les formes prĂ©vues par l'article L. 145-9 et au moins six mois Ă l'avance, reprendre les locaux d'habitation louĂ©s accessoirement aux locaux commerciaux s'ils ne sont pas affectĂ©s Ă cet usage d'habitation. La reprise ne peut ĂȘtre exercĂ©e que si, aprĂšs un dĂ©lai de six mois suivant le congĂ© dĂ©livrĂ© Ă cet effet, les locaux ne sont pas utilisĂ©s Ă usage d'habitation. Toutefois, la reprise dans les conditions indiquĂ©es au premier alinĂ©a ne peut ĂȘtre exercĂ©e sur des locaux affectĂ©s Ă usage d'hĂŽtel ou de location en meublĂ©, ni sur des locaux Ă usage hospitalier ou d'enseignement. De mĂȘme, la reprise ne peut ĂȘtre exercĂ©e lorsque le locataire Ă©tablit que la privation de jouissance des locaux d'habitation apporte un trouble grave Ă l'exploitation du fonds ou lorsque les locaux commerciaux et les locaux d'habitation forment un tout indivisible. Dans le cas de reprise partielle prĂ©vu au prĂ©sent article, le loyer du bail est diminuĂ© pour tenir compte des surfaces retranchĂ©es sans que cette reprise puisse en elle-mĂȘme constituer une modification notable des Ă©lĂ©ments de la valeur locative mentionnĂ©e Ă l'article L. 145-33.
Codede commerce. Recherche par : Document - NumĂ©ro d'article. Table alphabĂ©tique. Sommaire . Code de commerce. PREMIĂRE PARTIE - LĂGISLATIVE (Art. L. 110-1 - Art. L. 960-4) LIVRE PREMIER - DU COMMERCE EN GĂNĂRAL (Art. L. 110-1 - Art. L. 154-1) TITRE PREMIER - DE L'ACTE DE COMMERCE (Art. L. 110-1 - Art. L. 110-4) TITRE DEUXIĂME - DES COMMERĂANTS (Art. L.
Cour d'Appel de Paris, 16 Janvier 2019, n° 16/14143La loi Pinel, en son article 21, dispose que l'article 14 celui donc qui crĂ©e lâarticle L145-46-1 du code de commerce, de la prĂ©sente loi s'applique Ă toute cession d'un local intervenant Ă compter du sixiĂšme mois qui suit la promulgation de la mĂȘme une affaire quâa tranchĂ© la Cour dâappel de Paris, il Ă©tait question du sens Ă donner aux termes suivants Ă compter du sixiĂšme mois qui suit la promulgation de la mĂȘme loi. »LâespĂšce qui nous intĂ©resse concerne donc la vente de murs donnĂ©s Ă bail Ă un locataire commercial. La date de rĂ©alisation de la vente est intervenue Ă la date de la signature de lâacte authentique, soit le 10 dĂ©cembre 2014. Les parties sâaccordent sur ce bailleur et lâacquĂ©reur des murs soutiennent que lâarticle L145-46-1 du code de commerce nâest applicable quâaux ventes conclues Ă compter soit du 19 dĂ©cembre 2014, soit du 18 dĂ©cembre 2014. Câest ce que retient majoritairement la doctrine, la lecture mĂȘme du texte de l'article 21 de la loi Pinel, il est manifeste que le lĂ©gislateur a effectuĂ© une distinction entre les dispositions applicables aux contrats conclus ou renouvelĂ©s Ă compter du premier jour du troisiĂšme mois suivant la promulgation de loi et l'article 14 relatif au droit de prĂ©emption applicable Ă toute cession d'un local intervenant Ă compter du sixiĂšme mois qui suit la promulgation de la cour dâappel de Paris relĂšve qu'il est admis que le troisiĂšme mois suivant la promulgation de la loi du 18 juin 2014 visĂ© pour l'entrĂ©e en vigueur des dispositions applicables aux contrats conclus ou renouvelĂ©s est le mois de septembre 2014 le premier mois Ă©tant le mois de juillet, le deuxiĂšme celui d'aoĂ»t, le troisiĂšme celui de septembre. En consĂ©quence, le 6Ăšme mois qui suit la promulgation de la loi du 18 juin 2014 est bien le mois de dĂ©cembre 2014 et non le mois de novembre l'a relevĂ© Ă juste titre le jugement de premiĂšre instance, le recours, par le lĂ©gislateur, Ă deux formulations diffĂ©rentes, Ă savoir le 1er jour du 3Ăšme mois point II de lâarticle 21 et le 6Ăšme mois point III de lâarticle 21 au sein du mĂȘme article exprime deux intentions distinctes d'entrĂ©e en vigueur des dispositions l'article 14 visĂ© dans le III est applicable aux cessions intervenant Ă compter du sixiĂšme mois qui suit la promulgation de la mĂȘme loi ».Si le lĂ©gislateur avait souhaitĂ© que l'entrĂ©e en vigueur diffĂ©rĂ©e de l'article 14 de la loi du 18 juin 2014 soit fixĂ©e au 1er dĂ©cembre 2014, il aurait utilisĂ© une mĂȘme formule, Ă savoir Ă compter du premier jour » du sixiĂšme mois suivant la promulgation. Or tel n'est pas le loi ayant Ă©tĂ© promulguĂ©e le 18 juin 2014, l'article 14 est par consĂ©quent applicable aux ventes intervenant Ă compter du sixiĂšme mois qui suit la promulgation de ladite loi, soit le 18 dĂ©cembre vente litigieuse ayant Ă©tĂ© conclue le 10 dĂ©cembre 2014, avant la date d'entrĂ©e en vigueur de l'article 14 de la loi du 18 juin 2014, la sociĂ©tĂ© locataire est mal fondĂ©e Ă se prĂ©valoir d'un droit de prĂ©emption qui n'existait pas lors de la vente et dont elle ne peut par consĂ©quent solliciter le bĂ©nĂ©fice, de sorte qu'elle sera dĂ©boutĂ©e de sa demande d'annulation de la elle ne peut davantage se prĂ©valoir d'un droit de prĂ©emption pour voir dĂ©clarer la vente inopposable Ă son consĂ©quence, la sociĂ©tĂ© locataire est dĂ©boutĂ©e de ses demandes de voir dire quâelle sera substituĂ©e Ă la sociĂ©tĂ© acquĂ©reuse en qualitĂ© dâacquĂ©reur de lâimmeuble.
7fznwXa. q6njzykrwo.pages.dev/180q6njzykrwo.pages.dev/179q6njzykrwo.pages.dev/249q6njzykrwo.pages.dev/380q6njzykrwo.pages.dev/377q6njzykrwo.pages.dev/268q6njzykrwo.pages.dev/173q6njzykrwo.pages.dev/122q6njzykrwo.pages.dev/29
article l 145 1 du code de commerce